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Pole d'Hamilton, puissance des Ferrari, podium Ocon, stratégie : le Grand Prix en questions

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 26/08/2018 à 11:50 GMT+2

GRAND PRIX DE BELGIQUE - A 15h10, le poleman Lewis Hamilton (Mercedes) va trembler jusqu'à la montée au Combes où les Ferrari devraient le challenger. Mais l'histoire ne sera pas finie car il devrait avoir à lutter seul, en attendant que Valtteri Bottas puisse jouer un rôle.

Sebastian Vettel in Spa

Crédit: Getty Images

Hamilton est-il un poleman vulnérable ?

Oui, pour deux raisons. Le départ reste le talon d'Achille des Mercedes et les mystérieux boutons discrètement actionnés par Sebastian Vettel et Kimi Räikkönen sur le volant de leurs Ferrari au démarrage depuis quelques Grands Prix continuent d'intriguer les Gris. Le coup d'envoi sera le premier moment chaud que le Britannique aura à gérer. Mais avec 265 mètres entre l'emplacement de sa pole position et la corde du n°1, il ne s'exposera pas très longtemps.
En revanche, le plus périlleux pour lui sera la suite, de la sortie du virage de La source au freinage au bout de la ligne droite de Kemmel (751 mètres), à l'arrivée sur Les Combes. #LH44 a insisté à juste titre sur la puissance supérieure des SF71H samedi, et leur rythme sur les longs relais. Et si l'an dernier, il avait résisté de justesse à deux attaques de l'Allemand (départ et restart), il ne sera pas servi par le meilleur moteur du plateau ce dimanche.

La pole position est-elle un avantage à Spa ?

Oui. Cinq des sept derniers vainqueurs sont partis de la pole position, dont les trois derniers, sur Mercedes.

Bottas manquera-t-il à Hamilton ?

Le Finlandais a eu peu d'occasions d'aider son leader cette saison et le fait qu'il parte en fond de grille créer forcément une faiblesse chez Mercedes. Ferrari n'a jamais raté une occasion de provoquer Bottas en anticipant un arrêt de Kimi Räikkönen pour faire rentrer le n°77 des Gris mais il y a peu de chance qu'un tentative d'undercut fasse douter Lewis Hamilton. Finalement, le cas le plus probable est que la Scuderia laisse Iceman le plus longtemps en piste afin de gêner Lewis Hamilton en début de deuxième relais.
De la même façon, Mercedes tentera de mener Valtteri Bottas le plus loin possible dans son premier relais pour tenter de perturber le plan de course des Rouges.

Les Red Bull joueront-elles un rôle ?

Probablement que non. Max Verstappen et Daniel Ricciardo ont fini loin en qualification car Red Bull n'avait pas mis assez d'essence pour toute la Q3 mais le rythme de course n'est pas brillant non plus.
Max Verstappen (Red Bull) au Grand Prix de Belgique 2018

Ocon et Pérez peuvent-ils viser un podium ?

Oui. Néanmoins, il faudra qu'il se passe quelque chose pour faire descendre du podium la Mercedes de Lewis Hamilton et les Ferrari. En revanche, le Français et le Mexicain ont de quoi résister aux Red Bull grâce à la spec la plus récente de leur Mercedes. La question ultime sera de voir à quel moment Valterri Bottas (Mercedes) les rejoindra.

Quelle stratégie verra-t-on le plus ?

Si les conditions fraîches perdurent, un plan à 1 arrêt sera le plus performant selon Pirelli. Pour un relais de 16 tours en "super tendre" avant de prendre des "tendre", ou pour un run de 28 tours en "tendre" avant de passer au "super tendre".
S'il fait plus chaud ou si les "super tendre" développent des cloques précise encore la maison milanaise, il faudra se rabattre sur les "medium", pour 1 comme 2 haltes. Une chose est sûre pour Pirelli : une stratégie à 2 arrêts ("super tendre", "super tendre" puis "tendre") allongera le temps de course de 15 secondes.

Y aura-t-il beaucoup de dépassements ?

On peut l'espérer. Avec 24, 36 et 35 dépassements ces trois dernières années, le circuit des Ardennes se situe dans une moyenne raisonnable. Contrairement à la mode cette année, il n'a pas reçu de troisième zone DRS, faute d'endroit pertinent pour la placer. Pas de bonus à espérer de ce côté-là, donc.

Le raidillon est-il toujours le juge de paix du circuit ?

Non, car il s'avale à fond même avec le plein. La montée de l'Eau rouge a été supplantée depuis quelques années par le double gauche de Pouhon qui est depuis toujours un grand moment de pilotage.
Sebastian Vettel (Ferrari) au Grand Prix de Belgique 2018

Quel pilote peut statistiquement se distinguer ?

Kimi Räikkönen : le Finlandais peut attendre le cap des 100 podiums et devenir ainsi le cinquième "centenaire" de l'histoire de la F1.
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