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GP de Belgique - Malédiction Leclerc, plan Mercedes anti-Ferrari, pluie... Le GP en questions

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 01/09/2019 à 13:56 GMT+2

GRAND PRIX DE BELGIQUE - Charles Leclerc (Ferrari) part de la pole position mais les deux précédentes fois se sont mal terminées… Comment les Mercedes peuvent-elles contrer les SF90 ? La réputation de Spa-Francorchamps en matière de dépassements est-elle surfaite ? Tentatives de réponses avant le départ, ce dimanche à 15h10.

Robert Kubica (Williams) au Grand Prix de Belgique 2019

Crédit: Getty Images

Est-ce que ce sera la bonne pour Leclerc ?

Le Monégasque de Ferrari a déjà fait la pole position deux fois, à Sakhir et à Spielberg. Fin mars, à Bahreïn, il avait survolé l'épreuve avant d'abandonner la victoire à Lewis Hamilton (Mercedes) à cause d'un problème de combustion sur un cylindre qui avait réduit la puissance de son V6 de 40 chevaux. Fin juin en Autriche, il avait parié sur une stratégie trop agressive. Après 21 tours en "tendre", il avait fini à l'agonie en "dur", et Max Verstappen (Red Bull) l'avait doublé sur une manœuvre "à la dure".
Après être passé par deux fois tout près de sa première victoire, le pilote originaire de Monte-Carlo a vécu quelques épisodes qui ont montré une certaine fragilité sous la pression. Crash en qualification à Bakou, erreur coûteuse en Q2 à Montmelo, accident en course à Monaco, erreur éliminatoire en course à Hockenheim, tête-à-queue et choc en Q1 à Mogyorod… La liste commence à être longue et sa sérénité ne sera peut-être qu'apparente avant le départ.

Ferrari peut-elle imposer des consignes ?

Evidemment. Vettel reste le pilote le mieux classé au championnat, et à ce titre le n°1 que la Scuderia veut encore absolument protéger. D'autant que l'Allemand n'est plus dans le Top 3, dépassé par Max Verstappen (Red Bull), ce qui fait désordre. Pas de doute, Mattia Binotto sera tenté de maximiser le total de points de l'Allemand juste avant Monza…

Mercedes peut-elle contrer Ferrari ?

Uniquement en termes de stratégie si les Ferrari virent en tête au départ. "Nous allons devoir trouver un moyen de leur mettre la pression, si nous ne l'avons pas la vitesse pure", avait prévenu Lewis Hamilton, à l'issue de la première journée.
Vendredi, la W10 a roulé 0"9 plus vite au tour que la Ferrari en simulation de relais de course. Le scenario le plus probable est que les monoplaces allemandes stoppent après les italiennes pour faire l'overcut.

Quelle stratégie sera privilégiée ?

Pour Pirelli, la façon la plus rapide de boucler les 44 tours est de ne stopper qu'une fois. Idéalement, il faut partir en "tendre" (c'est le cas du Top 10) et changer pour des "medium" entre les tours 18 et 22. Mais le manufacturier italien avance que l'alternative de deux arrêts est presque aussi compétitive. Après deux relais de 15 tours effectués en "tendre", il faudra finir en "medium".

Qu'est-ce que Spa-Francorchamps a de particulier ?

C'est circuit le plus typé "moteur" de la saison, avec 74% d'un tour à plein régime. La consommation y est par conséquent la plus haute de la saison, avec 2,5kg de carburant englouti par tour.

Qu'est que les pilotes devront surveiller spécialement ?

L'usure des pneus arrière. Le circuit belge est "toujours l'un des plus abrasive et plus contraignant du calendrier", rappelle Mario Isola, directeur de Pirelli Motorsport.

Quel temps va-t-il faire ?

Le mercure affichait 31°C dans l'air et 40°C sur la piste (des valeurs exceptionnelles pour Spa-Francorchamps) samedi mais il devrait faire moins chaud ce dimanche. La pluie fait même partie des éventualités.

Le circuit produit-il beaucoup de dépassements ?

Il en a la réputation mais les stats ne sortent pas vraiment de l'ordinaire. Elles sont même dans la moyenne avec 24, 36, 35 et 21 manœuvres lors des éditions 2015, 2016, 2017 et 2018.
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