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Grand Prix de Belgique : Chez Ferrari, Charles Leclerc jubile et Sebastian Vettel s'agace

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 31/08/2019 à 20:22 GMT+2

GRAND PRIX DE BELGIQUE - Charles Leclerc (Ferrari) a encore dominé son coéquipier Sebastian Vettel, samedi en qualification. Au bout d'un tour impressionnant, qu'il n'a pourtant pas jugé parfait…

Charles Leclerc (Ferrari) au Grand Prix de Belgique 2019

Crédit: Getty Images

Charles Leclerc a conclu la première partie de saison sur un abandon coupable au Grand Prix d'Allemagne et une quatrième place en Hongrie, mais il a rangé ces déceptions derrière lui. Il a voyagé aux Etats Unis d'Amérique pendant la trêve et Spa-Francorchamps est ce week-end un parfait écrin pour sa Ferrari. Seulement battu par son coéquipier Sebastian Vettel lors des essais libres 1 vendredi, il a ensuite dominé toute les séances ou parties de qualification du Grand Prix de Belgique pour s'approprier la treizième pole position de la saison, samedi. En 1'42"519, avec 0"748 de marge sur l'Allemand, et 0"763 sur la première Mercedes, pilotée par Lewis Hamilton.
"C'est sensationnel, évidemment, s'est exclamé le natif de Monte-Carlo. "Le secteur 1 n'a pas été celui que je voulais mais après ça, nous avons été très rapides. Il nous reste à travailler un peu notre rythme de course, mais je pense que nous devrions être rapides dimanche."

Leclerc prend le pas sur Vettel

Le moteur de la SF90 donne sa pleine mesure dans les portions rapides des secteurs 1 et 3 du circuit ardennais, mais son mérite est d'en avoir fait un meilleur usage. Ce qui Vettel a reconnu non sans s'énerver, dans son tour de rentrée. "Quel bazar, quel bazar !", a protesté le quadruple champion du monde, pris dans le ralentissement de l'ultime tour de lancement de la Q3. Auteur du troisième temps lors de sa première tentative contre le chrono, l'Allemand a subi le bouchon créé en tête de peloton par Nico Hülkenberg (Renault), à la recherche d'une voiture pour profiter de l'aspiration, et aussi de Valtteri Bottas et Lewis Hamilton (Mercedes), qui refusaient eux aussi de faire le boulot ingrat.
Néanmoins, le n°5 de Maranello a salué la performance de son jeune coéquipier. "Je n'ai pas d'excuses à avancer, Charles a fait un meilleur travail, a-t-il dit. Cela n'aide pas de ne pas être en pole, a-t-il ajouté. L'an dernier, il avait pourtant triomphé pour la dernière fois en Formule 1 à Spa-Francorchamps précisant, après une qualification en deuxième ligne, derrière Lewis Hamilton.
Charles Leclerc peut jubiler et Sebastian Vettel s'agacer. Car si le Monégasque a marqué le pas depuis Silverstone, mi-juillet, il reste sur quatre meilleurs samedis que le leader officiel de l'équipe. Désormais, le bilan est presque équilibré avec un 6-5 en faveur de l'Allemand.
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