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Bonus-malus : Ricciardo réjouissant, Verstappen incorrigible, Vettel maudit

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 15/04/2018 à 23:04 GMT+2

GRAND PRIX DE CHINE - Daniel Ricciardo (Red Bull) a remporté une victoire mémorable, tout en panache, dimanche à Shanghai, tandis que son coéquipier Max Verstappen a une fois de plus secoué le peloton. Sebastian Vettel (Ferrari) en échec stratégique et bousculé par le Néerlandais, Lewis Hamilton (Mercedes) lui a miraculeusement repris des points.

Daniel Ricciardo (Red Bull) au Grand Prix de Chine 2018

Crédit: Getty Images

La note : 4/5

Comme souvent finalement, c'est un accident qui a donné une nouvelle tournure à une course monotone. Le double ballet des mécaniciens au stand Red Bull, lors de l'arrêt simultané des RB14, a été un moment de magie et "Dan The Man" a fait le reste.

Le vainqueur : Daniel Ricciardo (Red Bull)

Des "ultra tendre", des "medium" et des "tendre" : l'Australien a maximisé ses gommes à chaque période distincte de la course pour finir en trombe avec des dépassements sensationnels contre Lewis Hamilton (Mercedes), Kimi Räikkönen (Ferrari) et Valtteri Bottas (Mercedes). Du grand art. Du discernement encore sur le podium. Il nous a ressorti le "shoey" en se gardant de l'infliger à des Finlandais d'humeur massacrante. C'est donc un Red Bull boy venu chercher le trophée des constructeurs qui a pris !
Homme du présent chez RBR alors que Max Verstappen ne reste qu'une promesse, "Banana Dan" se retrouve en position de force pour négocier un prochain contrat. A Milton Keynes ou ailleurs...
Daniel Ricciardo (Red Bull) au Grand Prix de Chine 2018

Le grand battu : Sebastian Vettel (Ferrari)

L'Allemand n'aurait jamais dû perdre P1 au stand. Même troisième, il aurait encore gonflé son stock de points d'avance sur Lewis Hamilton (Mercedes). Mais voilà, Max Verstappen (Red Bull) était dans les parages...

Le gaffeur : Max Verstappen (Red Bull)

Toujours immature. Il a été bien gourmand en entreprenant de faire l'extérieur à la Mercedes n°44 à l'agonie entre les virages 6 et 7. Cette perte d'une place au profit de son coéquipier l'a conduit à sa perte : vexé de voir Daniel Ricciardo filer, il s'est jeté à corps perdu dans le dépassement de Sebastian Vettel (Ferrari). Sans discernement, et sans saisir que l'Allemand ne lui ouvrait pas la porte. L'inquiétant est qu'il n'a aucune capacité à tirer les enseignements de ses erreurs.
Le problème est que chez RBR, Helmut Marko l'a encore couvert en déclarant : "Il a 20 ans, il est encore jeune, cela peut arriver."

Le miraculé : Lewis Hamilton (Mercedes)

Techniquement hors du coup samedi et dimanche, le Britannique a sauvé P4 avec de la discipline et des événements extérieurs. Bien payé.

Le tournant stratégique : L'undercut de Bottas (Mercedes)

Les tacticiens de la Scuderia sont revenus sur terre en tirant trop sur la corde. Ils voulaient pousser Sebastian Vettel le plus loin possible dans son premier relais et n'imaginaient pas Valtteri Bottas (Mercedes) capable d'un undercut. La P1 de l'Allemand envolée, ils ont diversifié les stratégies pour tenter de remettre Kimi Räikkönen dans la course. Ce principe a fonctionné à l'entrée de la voiture de sécurité : Iceman était le seul en course pour la victoire avec les Red Bull, elles aussi rentrées pour des "tendre".

Le bonus : Nico Hülkenberg (Renault)

7e à Melbourne, 6e à Manama, 6e à Shanghai et donc 22 points amassés pour l'Allemand contre 3 à Carlos Sainz chez Renault. Le patron, c'est lui !

Le malus : Fernando Alonso (McLaren)

Un dépassement inutilement agressif sur Sebastian Vettel (Ferrari) pour P6. Le double champion du monde espagnol a franchement manqué de respect au quadruple champion du monde allemand en l'obligeant à sortir pour éviter l'accident.

La cote d'alerte : Williams

Pas loin du Grand Chelem. Cinq éliminations en Q1 sur six possibles et compteur vierge après trois meetings, une première depuis 2013. Mais avec des pilotes payants de la "trempe" de Lance Stroll et Sergei Sirotkin, c'est malheureusement logique.

Le chiffre : 1

Comme le nombre de point d'avance de Mercedes au championnat sur Ferrari au championnat du monde des constructeurs.

La déclaration : Niki Lauda (Mercedes)

On dirait que le message a du mal à passer chez lui. Habituellement, vous apprenez de vos erreurs, elles vous aident à grandir en tant que personne et en tant que pilote, mais chez lui c'est tout l'inverse ! Dans ce cas-ci, cela semble aussi être une question d'intelligence…
Daniel Ricciardo (Red Bull) au Grand Prix de Chine 2018
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