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Désavantage de la pole, duel Ferrari - Mercedes, dépassements : le Grand Prix en 5 questions

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 15/04/2018 à 07:02 GMT+2

GRAND PRIX DE CHINE - Le poleman Sebastian Vettel (Ferrari) pas sûr d'être à la meilleure place, match Ferrari - Mercedes, chances de Romain Grosjean (Haas) et McLaren, nombre de dépassements : voici quelques questions avant la troisième manche du Mondial.

Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix de Chine 2018

Crédit: Getty Images

La pole position est-elle un avantage ?

Normalement oui, elle est faite pour ça ! Mais la remarque de Sebastian Vettel (Ferrari) après la qualification a semé le doute. "Il y a apparemment plus de grip du côté de Kimi (ndlr : Räikkönen qualifié 2e), j'aurai donc besoin de prendre un bon départ", a lâché l'Allemand. Par extension, tous les pilotes de la rangée paire pourraient bénéficier d'un avantage inhabituel.
Sebastian Vettel (Ferrari) au Grand Prix de Chine 2018

La Ferrari peut-elle garder son rythme face à Mercedes ?

La rossa a bien changé ! Les précédents modèles étaient plus performants par temps chaud, mais le coup de froid de samedi - air à 12°C et piste à 15°C - les a revigorés au point de laisser les Mercedes à une demi-seconde.
"Nous attendons un ciel dégagé, ensoleillé et une situation différente en termes de conditions de piste et d'exploitation des pneus", a relevé Andrew Shovlin, ingénieur en chef chez Mercedes. Ce dernier a aussi rappelé que Mercedes et Ferrari avaient choisi des pneus "tendre" pour le départ. Et qu'avec cette monte, les niveaux de performances étaient plus proches qu'avec les "ultra tendre".

Grosjean sera-t-il le meilleur Français ?

Le pilote Haas s'est glissé en Q3 (10e) et peut logiquement marquer ses premiers points en 2018. Son compatriote Esteban Ocon (Force India), qualifié deux rangs derrière, aura la liberté de choisir ses pneus pour ajuster sa stratégie. La 8e place de Sergio Pérez suggère que l'écurie indienne a trouvé des pistes pour mieux exploiter une voiture qui souffre d'un déficit d'appui.
Si l'optimisme est de rigueur pour Romain Grosjean et Esteban Ocon, il est beaucoup plus mesuré pour Pierre Gasly (Toro Rosso), sensationnel 4e à Bahreïn mais perplexe 17e en qualification, ralenti par un manque de traction.

Les McLaren seront-elles encore dans le Top 10 ?

Woking avait amené ses voitures dans les points à Melbourne et à Manama mais le carton plein sera difficile à réitérer. Avant même de venir en Chine, Stoffel Vandoorne avait pointé le manque de Vmax dans les deux grandes lignes droites comme un frein irrémédiable à la performance. Fernando Alonso a corroboré les propos de son coéquipier belge samedi. Respectivement 11e, 13e et encore 13e en qualification, l'Espagnol a jugé McLaren a sa place.
La décidément pas géniale MCL33 gourmande en "ultra tendre" en test vendredi, l'Espagnol envisage de s'en passer. Le problème est que les autres équipes semblent prêtes à en faire de même, pour prendre des "medium" en alternative. Les possibilités de Woking seront dictées par le nombre de Haas, Renault et Force India à l'arrivée. Avec un point d'interrogation sur Toro Rosso.
Fernando Alonso (McLaren) au Grand Prix de Chine 2018

Les dépassements sont-ils faciles à Shanghai ?

Oui. Shanghai est de toute évidence un circuit où on peut dépasser. La course 2012 avait produit 90 manœuvres, celle de 2013, 77, et celle de 2016, 128. La moyenne raisonnable plus sûrement autour de 35 (2014, 26 (2015) ou 31 (2017), on devrait avoir du spectacle dimanche.
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