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GRAND PRIX DE CHINE - 1000e GP, Leclerc vs Vettel, Renault vs Gasly : le Grand Prix en questions

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 14/04/2019 à 07:55 GMT+2

GRAND PRIX DE CHINE - La 3e manche du Mondial 2019 coïncide avec la 1000e épreuve du championnat, dimanche, mais pas sûr qu'un grand scenario en ressorte. Pour la victoire, ça devrait se jouer entre les Mercedes, et pour le podium Charles Leclerc devra prendre un net ascendant en piste sur Vettel car Ferrari sera prêt à faire la consigne. Derrière ? Gasly pourrait avoir la pression des Renault...

Charles Leclerc (Ferrari) au Grand Prix de Chine 2019

Crédit: Ferrari S.p.A.

Le 1000e GP entrera-t-il dans l'histoire ?

Pour les amateurs de chiffres ronds, oui. Autrement, rien n'est moins sûr. Ces courses marquant une centaine sont d'un intérêt aussi aléatoire que les autres. Elles ne sont pas toujours mémorables mais on peut néanmoins en sortir deux du lot : le GP du Brésil 2003, dont Giancarlo Fisichella (Jordan) a été déclaré vainqueur plusieurs jours après, suite à une erreur ayant d'abord proclamé Kimi Räikkönen (McLaren) gagnant, puis le GP de Singapour 2008 et son crashgate de triste mémoire.
100e GP : Allemagne 1961 - 1er Stirling Moss (Lotus)
200e GP : Monaco 1971 - 1er Jackie Stewart (Tyrrell)
300e GP : Afrique du Sud 1978 - 1er Ronnie Peterson (Lotus)
400e GP : Autriche 1974 - Niki Lauda (McLaren)
500e GP : Australie 1990 - Nelson Piquet (Benetton)
600e GP : Argentine 1997 - Jacques Villeneuve (Williams)
700e GP : Brésil 2003 - Giancarlo Fisichella (Jordan)
800e GP : Singapour 2008 - Fernando Alonso (Renault)
900e GP : Bahreïn 2014 - Lewis Hamilton (Mercedes)

Valtteri Bottas assure-t-il ses départs de la pole ?

Pas vraiment. Le Finlandais a échoué une fois sur deux à virer en tête au virage n°1 et n'a jusqu'ici transformé que deux de ses six pole positions en victoire, en Autriche et à Abou Dabi en 2017. Il se dit insensible à la pression depuis cette saison et ce départ va être l'occasion de le vérifier.

Lewis Hamilton a-t-il trouvé les bons réglages ?

Pas sûr. "J'ai eu des difficultés avec la voiture tout le weekend, toute la journée de vendredi et même aujourd'hui", a-t-il confié. Il a retrouvé de la performance sur un changement de réglages juste avant la qualification mais le rythme de course sera une autre histoire. La dégradation va être le point clé et il n'a aucune expérience à ce sujet avec son nouveau set-up. Visiblement, ce sera "ça passe ou ça casse."

Charles Leclerc peut-il encore battre Sebastian Vettel ?

Le Monégasque a échoué à un souffle - 0"017 - de son coéquipier allemand, en commettant une erreur tandis que Vettel n'a rien mis en cause de précis. Mais il devra clairement avoir l'avantage sur la piste car sur la question d'une consigne, Mattia Binotto a été on ne peut plus explicite en précisant que Vettel gardait la priorité.
Charles Leclerc (Ferrari) au Grand Prix de Chine 2019

Quelles sont les options stratégiques ?

Le Top 5 part en "medium", ce qui est théoriquement un peu moins rapide que s'élancer en "tendre". Question résistance, le "medium" doit mener Bottas, Hamilton, Vettel, Leclerc et Verstappen jusqu'au 18e des 56 tours. Soit un de plus que les partisans du "tendre". Alors pourquoi ce choix ? "Les températures sont un peu plus élevées que généralement vu en Chine à cette période de l'année, au-delà des 40 degrés, soit 15 de plus que l'an dernier", a souligné Mario Isola, le directeur de Pirelli Motorsport. Les pilotes ont donc eu peur d'une usure excessive.
Les stratégies possibles selon Pirelli au Grand Prix de Chine 2019

Y-a-t-il vraiment beaucoup de dépassements à Shanghai ?

Oui. Lewis Hamilton (Mercedes) a rappelé que le tracé se prêtait bien aux manoeuvres, et le DRS devrait effectivement offrir dans la ligne droite de 1397 mètres un avantage aussi spectaculaire qu'à Bahreïn, où l'artifice avait été considéré comme excessif. Les stats sont de toute façon formelles avec 128 dépassements en 2016, 31 en 2017 et 46 en 2018.

Un Top 6 est-il possible pour Renault ?

Pourquoi pas ! Les RS19 sont enfin passées ensemble en Q3, avec des chronos certes loin de la pole position, mais Daniel Ricciardo, auteur du septième temps, a fini à 0"028 de la Red Bull de Pierre Gasly. Et question stratégie, Renault aura pour une fois de quoi mettre la pression sur Red Bull en jouant à 2 contre 1 avec Nico Hülkenberg.
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