Kimi Räikkönen cinquième, Romain Grosjean septième : Lotus au limiteur à Yeongam

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 14/10/2012 à 16:15 GMT+2

Kimi Räikkönen cinquième, Romain Grosjean septième : c'est à peu près ce que Lotus pouvait espérer de mieux dimanche à Yeongam.

2012 GP de Corée Lotus Raikkonen

Crédit: Lotus F1 Team

Kimi Räikkönen a fait un trait sans le dire sur le titre mondial, dimanche en Corée du Sud. Parti et arrivé cinquième de la 16e course de la saison, à 36 secondes du vainqueur Sebastian Vettel (Red Bull), le Finlandais suit désormais les débats à 48 points du nouveau leader allemand de la série, et à 42 points du dauphin, Fernando Alonso (Ferrari), classé troisième.
Le champion du monde 2007 est reparti avec un solde nul : il a débordé Lewis Hamilton (McLaren) au départ puis s'est fait passer plus tard par Felipe Massa (Ferrari). "Je crois que c'est à peu près l'endroit où nous devions nous situer", a jugé Iceman, à propos de son dixième Top 10 de la saison. "Les drapeaux jaunes au début ne m'ont pas aidé lorsque je me battais avec Felipe [Massa]. Mais de toute façon, je n'étais pas assez rapide pour suivre les Red Bull et les Ferrari. J'ai perdu pas mal de temps derrière Lewis [Hamilton], surtout parce que le nouveau système d'échappements fait perdre un peu de puissance et donc il devient difficile de dépasser. Mais avec quelques essais supplémentaires, je suis sûr nous en apprendrons plus et que nous pourrons progresser là-dessus. Vers la fin, je me suis retrouvé un peu solitaire, mais il fallait continuer à attaquer pour conserver ma place et ce n'était pas si facile. L'écart avec Sebastian [Vettel] est maintenant conséquent et il sera difficile de le rattraper, mais nous allons essayer jusqu'au bout."
Coupable au départ dimanche dernier à Suzuka, Romain Grosjean a déroulé une course sereine mais finalement frustrante. Parti septième, il a aussi coupé la ligne à cette position. Il s'est battu toute la course pour finir devant Nico Hülkenberg. Il a profité d'un parfait timing lors de son second pit stop pour rouler devant l'Allemand à partir du 33e des 55 tours au programme, mais il s'est fait piéger au 40e tour en voulant doubler Lewis Hamilton (McLaren). Il n'a pas non plus insisté outre mesure, sans doute par volonté de ne pas s'attirer de problème.
Grosjean a résisté à la pression
"Evidemment, j'étais un peu nerveux au départ. Mais nous avons fait de gros efforts cette semaine pour comprendre certaines choses et cela a certainement aidé", a-t-il confié. "Le départ n'a pas été des plus faciles et j'ai évité les actions risquées. Mais ensuite, cela s'est passé assez normalement. J'ai eu un peu de mal avec le dernier train de pneus, qui a grainé dès le début. Aussi mon dernier relais n'a pas été très performant. J'aurais peut-être pu terminer un rang plus haut – je pense connaitre maintenant tous les détails de la Force India après avoir passé autant de temps à me bagarrer avec Nico [Hulkenberg] – mais je suis content d'avoir franchi la ligne d'arrivée après une course propre."
"La course de Kimi a été impressionnante comme d'habitude", a apprécié Eric Boullier, le directeur d'équipe. "Son affrontement avec Lewis [Hamilton] était de première classe et s'il n'avait pas été bloqué aussi longtemps, il aurait peut-être eu une chance de se trouver plus près du peloton des leaders. Nos deux voitures seront équipées des échappements Coanda en Inde et cela devrait nous aider dans notre lutte."
"C'était bien de voir Romain piloter très finement malgré la pression qui pesait sur ses épaules. Je crois qu'il apprend de ses expériences et cela le rendra encore plus fort", a-t-il complété.
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