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Bonus-malus : Hamilton emporté par la foule, Ocon emporté par Grosjean

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 25/06/2018 à 08:26 GMT+2

GRAND PRIX DE FRANCE - Lewis Hamilton (Mercedes) et Max Verstappen (Red Bull) ont bien été les seuls à faire une course sans histoire, dimanche. D'autres comme Esteban Ocon (Force India) étaient au mauvais endroit et l'on fait savoir.

Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix de France 2018

Crédit: Getty Images

La note : 2/5

Un Grand Prix décapité sur un fait divers au premier virage qui n'a valu que par les remontées de Sebastian Vettel (Ferrari) et Valtteri Bottas (Mercedes) et la lutte pour P6.

Le vainqueur : Lewis Hamilton (Mercedes)

Il avait peut-être fait le plus dur en qualification car son départ n'a pas été aussi bon que celui de Sebastian Vettel (Ferrari) mais la primeur de l'entrée dans le n°1 était un confort sans égal. Une sécurité aussi, vu ce qu'il s'est passé juste derrière lui. Débarrassé de son coéquipier Valtteri Bottas et de l'Allemand, il a vite écœuré Max Verstappen (Red Bull). Quand bien même le Néerlandais aurait été au contact, ça n'aurait rien changé. Le Britannique a estimé que la Red Bull n°33 aurait dû être plus rapide que sa W09 n°44 de 1"5 pour espérer doubler.
Ce championnat du monde est décidément construit sur des cycles courts. Après deux Grands Prix sur la défensive, le balancier est reparti dans l'autre sens. Et 14 points d'avance, ce n'est pas négligeable.

Le solitaire : Max Verstappen (Red Bull)

"J'ai essayé de suivre Lewis mais il contrôlait le rythme. J'ai fait une bonne course. Ça m'a plu. Bien sûr, je n'ai pas eu à travailler très dur, mais c'est toujours bien d'être sur le podium." Cash, comme toujours.
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Max Verstappen (Red Bull) au Grand Prix de France 2018

Crédit: Getty Images

Le performer : Charles Leclerc (Sauber)

Le Monégasque a passé son après-midi à se battre, et pas à armes égales. Le métier est rentré face à des pilotes comme Kimi Räikkönen (Ferrari), Romain Grosjean (Haas) ou encore Fernando Alonso (McLaren) et c'est l'essentiel. Pour un point.

Le miraculé : Carlos Sainz (Renault)

L'Espagnol n'avait plus de puissance et il ne pensait pas finir. Kevin Magnussen (Haas) et Valtteri Bottas (Mercedes) n'ont effectivement fait qu'une bouchée de sa Renault mais la neutralisation finale lui a permis de sauver sa 8e place.

Le dépassement : Daniel Ricciardo (Red Bull)

Une jolie manœuvre de l'Australien dans le double droit du Beausset sur Sebastian Vettel, au tour 34. Même si la Ferrari avait des pneus cramés.

Le battu : Sebastian Vettel (Ferrari)

Il est allé lui-même à sa perte au premier virage. Pas besoin de "Seb, Kimi is faster than you…" Il a vite compris qu'il n'y avait rien à faire non plus contre son coéquipier. Sans possibilité d'arrangement pour une fois.
A l'arrivée, il encaisse 10 points. Un championnat du monde, ça se perd pour moins que ça. Réponse en fin de saison.

Le pilote en colère : Esteban Ocon (Force India)

Il a eu sa (longue) période Sergio Pérez. Il a désormais Romain Grosjean dans son viseur... Et cette fois-ci ça n'a pas raté. Il avait de quoi déverser sa bile sur son compatriote de Haas, qui lui a déchiqueté un ponton en réagissant excessivement à un coup de volant de Charles Leclerc (Sauber). "C'est petit et débile", des propos défouloirs et regrettables dans le cadre d'un Grand Prix de France. Même si on comprend la frustration que ça engendre.

L'échange radio : Fernando Alonso (McLaren)

"Mon pote (Andrea Stella, son ingénieur), je n'ai pas de freins, de pneus, nous sommes hors des points... Quoiqu'on fasse... Je m'en fou."

Le bonus : L'ambiance

Pas besoin d'avoir 100.000 spectateurs pour un Grand Prix réussi. "Les fans étaient dingues", s'est exclamé Lewis Hamilton. "Lors de la parade des pilotes, ça ressemblait à une course à l'ancienne, lorsqu'il y avait des gens massés tout autour de la piste, d'un bout à l'autre. Beaucoup de piste où nous allons ont des grandes tribunes même pas à moitié remplies, avec des grands bancs vides."

Le malus : le trophée

Quand une œuvre d'art se marie à une marque - quelle qu'elle soit - ça devient un simple objet publicitaire. Faussement moderne, vraiment kitch, pas classe mais original, c'est sûr ! Surtout avec ce socle grossier. Dommage d'ailleurs de les avoir tous fait bleu-blanc-rouge, alors qu'un de chaque couleur aurait distingué les trois exemplaires. Lewis Hamilton croyait avoir tout vu avec son trophée Santander en plastique au Grand Prix de Grande-Bretagne, son anneau ou sa soupière chinoise...
Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix de France 2018

La stat : 7

Septième course de suite dans les points pour Carlos Sainz (Renault)

La déclaration : Valtteri Bottas (Mercedes)

Je suppose qu'aujourd'hui n'était tout simplement pas ma journée. D'une certaine façon, cela résume ma saison jusqu'à présent.
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