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Lewis Hamilton (Mercedes) : "Entre Ferrari et nous, ce sera serré"

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 23/06/2018 à 22:34 GMT+2

GRAND PRIX DE FRANCE - Pour la première fois en pole position depuis le Grand Prix d'Espagne, Lewis Hamilton (Mercedes) s'est réjoui du travail de son équipe, samedi. Et le moteur n'explique pas tout.

Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix de France 2018

Crédit: Getty Images

Rien à voir avec la galère monégasque ou l'impuissance canadienne. Lewis Hamilton et Mercedes ont brillamment entamé samedi au Castellet leur entreprise de réhabilitation après deux Grands Prix difficiles qui avait vu le Britannique lâcher 18 points et la tête du championnat du monde à Sebastian Vettel (Ferrari).
En 1'30"029, le quadruple champion du monde au n°44 s'est offert une superbe 75e pole position en Formule en même temps qu'un vrai plaisir de pilote. Sans se tromper sur les origines du regain de forme de la W09, chaussée de Pirelli à enveloppe "fine" et boostée par un groupe propulseur ayant bénéficié d'une évolution meilleure que ce que le cahier de Mercedes ne prévoyait à la base.
Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix de France 2018

La menace Vettel

"Je suis très heureux du travail que tout le monde a fait mais ça n'est pas la seule raison pour laquelle nous sommes en première ligne", a-t-il déclaré, à propos de la "Phase 2.1" du propulseur de Brixworth. "Je suis vraiment content de cette pole position mais je recherche toujours la perfection et j'ai perdu un peu de temps sur la piste, donc il y a encore des choses à travailler", a relativisé le pilote de 33 ans. "Devant, c'est là où je veux être, alors c'est génial d'être de retour en pole."
Mais, évidemment, tout reste à faire, et les 70 tours à accomplir dimanche (départ à 16h10) seront autant de défis. "Ferrari va commencer la course sur des pneus 'ultra tendre', nous avec des 'super tendre', donc ça devrait être intéressant", a-t-il souligné. Même si, en termes de stratégie, Rouges et Gris devraient s'accorder sur un arrêt. "Nous avons fait un meilleur travail qu'eux jusqu'à présent mais ce sera serré. Je vais donc rester concentré et essayer de capitaliser sur ce travail."
Et à l'heure des nouvelles pistes formatées, des nouveaux Grands Prix sans âme, Le Castellet est décidemment une belle exception. "La piste me plaît de plus en plus. Plus on pilote, plus on en profite", a-t-il dit.
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