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Encore un bouton raté pour Romain Grosjean (Haas), forfait en libres 2

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 06/07/2018 à 16:03 GMT+2

GRAND PRIX DE GRANDE-BRETAGNE - Romain Grosjean (Haas) a justifié sa sortie de piste par une explication déjà connue cette saison. Sa monoplace trop endommagée, il est forfait pour les essais libres 2.

Romain Grosjean (Haas) au Grand Prix de Grande-Bretagne 2018

Crédit: Getty Images

Romain Grosjean alterne décidément le bon et le mauvais. A la recherche de ses premiers points pendant huit courses, le pilote Haas avait enfin ouvert son compteur 2018 avec une superbe quatrième place, dimanche dernier au Grand Prix d'Autriche.
Il pensait avoir mis tout ce passif de côté, et restauré la confiance de ses dirigeants, qui l'avaient sommé de scorer pour envisager une reconduction de son contrat arrivant à échéance en fin de saison. Malheureusement, le pilote de la VF-18 n°8 a rechuté sévèrement vendredi à mi-journée, en pleine session d'essais libres 1 du Grand Prix de Grande-Bretagne, la 10e manche du Mondial.
Arrivant sur le virage n°1 DRS ouvert, il n'a pu le fermer à temps et la sanction a été immédiate. Et lourde de conséquences matérielles. Sa Haas, d'abord embarquée à l'équerre, a fini de pivoter en tête-à-queue pour glisser dans l'herbe et achever sa course destructrice dans un mur de protection.

A Bakou, déjà...

"La voiture est détruite, je suis très, très désolé les gars", a aussitôt expliqué le Français, indemne, à la radio. De retour au paddock, il a fourni une explication supplémentaire : "Je suis passé sur une bosse et j'ai raté le bouton", a-t-il dit. Pourtant, les images embarquées n'ont montré aucun geste de sa part sur la commande de fermeture au volant.
Lors du Grand Prix d'Azerbaïdjan déjà, il avait ruiné une sixième place en fracassant son bolide tout seul pendant une neutralisation. Il avait sur le coup soupçonné un conurrent de l'avoir heurté, puis expliqué - sans plus convaincre - avoir touché par mégarde un bouton de répartition de freinage sur son volant.
Un changement de châssis s'avérant nécessaire, il ne participera pas aux essais libres 2 qui débuteront à 14h locales, 15h françaises. Privé d'un précieux temps de roulage pour régler sa machine, il attaquera la journée de samedi avec un gros retard technique.
"Il en fait parfois de trop et il faut être conscient qu'on n'a pas besoin de ça", a déclaré Günther Steiner, le directeur d'équipe.
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