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Grand Prix de Grande-Bretagne : Sebastian Vettel s'impose devant Lewis Hamilton et Kimi Räikkönen

Julien Pereira

Mis à jour 08/07/2018 à 17:36 GMT+2

GRAND PRIX DE GRANDE-BRETAGNE - Fin de série pour Lewis Hamilton (Mercedes). Le Britannique restait sur quatre victoires de suite à Silverstone. Ce dimanche, il a dû se contenter de la deuxième place derrière Sebastian Vettel (Ferrari), après avoir connu un début de course mouvementé. L'Allemand, qui signe là sa 51e victoire, reprend huit points d'avance au classement des pilotes.

Sebastian Vettel - Silverstone 2018

Crédit: Getty Images

Sebastian Vettel (Ferrari) aurait pu croire à une victoire facile, après un départ idéal et un début de course où tout lui a été favorable. Ce dimanche, l’Allemand a finalement dû lutter, jusqu’au bout, pour remporter le Grand Prix de Grande-Bretagne et ainsi empocher sa 51e victoire en carrière, comme Alain Prost. Le leader de la Scuderia a devancé Lewis Hamilton (Mercedes), qui avait pourtant été repoussé au 17e rang au premier tour après avoir été harponné au virage n°3 par Kimi Räikkönen (Ferrari), qu’il a finalement tenu derrière lui après deux interventions de la voiture de sécurité.
Ce succès, Vettel l’a construit en deux temps. Le pilote d’Heppenheim a d’abord tiré profit d’un départ impeccable, contrastant avec les problèmes de patinage subis par son rival. Hamilton, aussi débordé d’entrée par son coéquipier, les a payés jusqu’au virage n°3. En manque de vitesse, le local a laissé la porte ouverte à Räikkönen, bouchonné, jusqu’alors, par les deux Flèches d’Argent. Le Finlandais, optimiste, s’est engouffré, malgré un blocage de roue, et n’a pu qu’harponner le quadruple champion du monde.

Hamilton, remontée express

L’accrochage n’a eu aucune conséquence manifeste sur les deux monoplaces. Mais il a complètement chamboulé la course. Hamilton, rétrogradé en queue de peloton après l’incident, s’est alors lancé dans une remontée sans calcul. Au sixième tour, l’Anglais avait déjà réintégré le Top 10 alors que dans le même temps, son bourreau écopait d’une pénalité de dix secondes. Et alors que des températures inhabituellement élevées pour l’épreuve ont contraint ses rivaux à opter pour une stratégie à deux arrêts, lui a poussé ses gommes "tendre" jusqu’au 25e des 52 tours, ouvrant ses perspectives de podium en cas d'intervention de la voiture de sécurité.
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Lewis Hamilton (Mercedes) lors du Grand Prix de Grande-Bretagne 2018

Crédit: Eurosport

Ressorti des stands avec des "medium", Hamilton a enchainé les tours de qualification, s’offrant coup sur le coup le meilleur tour en course, aux 28e et 29e tours. Il a retrouvé le Top 5 deux boucles plus tard, après un second arrêt précoce de Daniel Ricciardo (Red Bull). Puis il a eu ce qu’il espérait : Marcus Ericsson (Sauber) a perdu le contrôle, DRS ouvert, au virage n°1, provoquant le déploiement du régime de voiture de sécurité. Vettel ne s’est pas laissé piéger et a plongé dans la voie des stands. Comme Max Verstappen (Red Bull) et son coéquipier, Räikkönen.

Bottas a fini par craquer

Ressorti des stands avec des "medium", Hamilton a enchainé les tours de qualification, s’offrant coup sur coup le meilleur tour en course, aux 28e et 29e tours. Il a retrouvé le Top 5 deux boucles plus tard, après un second arrêt précoce de Daniel Ricciardo (Red Bull). Puis il a eu ce qu’il espérait : Marcus Ericsson (Sauber) a perdu le contrôle, DRS ouvert, au virage n°1, provoquant le déploiement du régime de voiture de sécurité. Vettel ne s’est pas laissé piéger et a plongé dans la voie des stands. Comme Max Verstappen (Red Bull) et son coéquipier, Räikkönen.
Valtteri Bottas, lui, est resté en piste. Mercedes l’a sacrifié pour contenir l’Allemand le plus longtemps possible et redonner espoir à Hamilton. Une deuxième intervention de la voiture de sécurité, après un crash impliquant Romain Grosjean (Haas) et Carlos Sainz (Renault) a même donné du répit au Finlandais. Mais à cinq tours de l’arrivée, après avoir résisté à plusieurs attaques de Vettel, l’ancien pilote Williams s’est incliné, ses pneus "medium" à l’agonie, avant d’être bouté hors du podium. Hamilton, lui, a contenu Räikkönen. Mais dans la course au titre, il a encore été le grand perdant. Comme en Autriche, une semaine plus tôt. Et Vettel a jubilé : "On a gagné chez eux, hahaha", a lâché le vainqueur à la radio. Revanche à Hockenheim ?
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