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Formule 1 - Verstappen, Leclerc, Gasly...: Cinq critères pour départager les huit membres d'une génération dorée

Julien Pereira

Mis à jour 16/07/2021 à 14:22 GMT+2

GRAND PRIX DE GRANDE-BRETAGNE - Gasly, Ocon, Verstappen, Leclerc, Russell, Stroll, Schumacher, Norris. Ces pilotes sont tous nés entre 1996 et 1999 et constituent une génération particulièrement talentueuse, prête à régner sur la F1 dans un futur proche. Alors que la discipline s'apprête à évoluer en profondeur, nous avons tenté de classer ces huit hommes, en tenant compte de différents critères.

Verstappen, Leclerc, Gasly, Ocon, Russell, Norris, Schumacher, Stroll : huit pilotes d'une génération dorée

Crédit: Eurosport

Ils sont huit. Huit pilotes, nés entre 1996 et 1999, aujourd'hui solidement installés et prêts à animer la F1 dans les prochaines années. Et le futur, c'est maintenant : jeudi, la discipline reine du sport automobile a dévoilé sa nouvelle génération de monoplace, et le Grand Prix de Grande-Bretagne, disputé ce week-end, va permettre de découvrir un format tout frais, celui des courses "sprint".
Dans ce cadre, nous avons donc décidé de passer au crible ces huit pilotes, de Pierre Gasly, l'ainé de cette génération dorée, à Lando Norris, le jeune pressé. Le tout en tenant compte de cinq critères : leur parcours avant la F1, leur carrière, leur fait le plus marquant, leurs duels avec leurs coéquipiers et leur dynamique. Bonne nouvelle, vous êtes invités à participer en votant en bas de l'article. Pour vous aider à faire votre choix, voici de quoi vous rafraîchir la mémoire.
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"Avec les courses sprint, on touche à l'ADN de la F1"

Pierre Gasly (AlphaTauri)

Année de naissance : 1996 (25 ans)
  • Son parcours avant d'arriver en F1
Remarquable. Grosso modo, le Rouennais a toujours fini par obtenir l'une des trois premières places dans toutes les disciplines qu'il a fréquentées, dès son plus jeune âge. Titré en GP2 en 2016, il avait été envoyé par Red Bull en Super Formula, l'année suivante, faute de place en F1. Il y avait fini deuxième pour… un demi-point, après l'annulation du dernier meeting en raison de l'arrivée d'un typhon à Suzuka. Pas banal.
  • Ce qu'il a fait en F1
Des montagnes russes. A 25 ans, Gasly a déjà connu les joies de rouler pour un "Top Team", la cruauté d'un déclassement en cours de saison, l'ivresse d'un succès inattendu, la folie d'un podium miraculeux arraché pour quelques centimètres, et le drame de la perte d'un ami en piste. Toute cette expérience a fait du Normand le pilote qu'il est aujourd'hui : une valeur sûre, leader d'écurie, capable de tirer le meilleur de son matériel. Trois podiums, dont un succès, enlevés avec une monoplace de milieu de tableau : très peu en ont fait autant.
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Vergne : "Aujourd'hui, AlphaTauri c'est l'équipe de Pierre Gasly"

  • Son fait marquant
Inutile de chercher bien loin. Sa victoire à Monza, l'année dernière, restera quoiqu'il arrive l'un des très grands moments de sa carrière et du sport français en général, puisqu'aucun pilote tricolore n'avait gagné au XXIe siècle. Un succès libérateur et fondateur, grâce auquel il est devenu un vrai showman en piste.
  • Ses duels avec ses coéquipiers
Un lourd bilan (11-1) subi en qualification et en course lors de son court passage chez Red Bull, aux côtés de Verstappen, dans une monoplace avec laquelle il n'a jamais trouvé ses marques. Avant cela, il avait dominé Hartley à ses débuts, ainsi que Kvyat, pourtant plus expérimenté que lui. Très consistant cette saison, il surclasse logiquement le rookie Tsunoda, qu'il a toujours battu en qualification jusqu'à présent.
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Pierre Gasly aux côtés d'Helmut Marko, le conseiller sportif de Red Bull, lors du GP de Styrie en juin 2021.

Crédit: Getty Images

  • Sa dynamique
Du tout bon. Le Français s'est installé à sept reprises dans les trois premières lignes sur la grille et n'a quitté les points qu'à cause de pépins, en course. Il a banalisé ce qui relève pourtant de l'exploit puisqu'il rivalise régulièrement avec les Ferrari et les McLaren.

Esteban Ocon (Alpine)

Année de naissance : 1996 (24 ans)
  • Son parcours avant d'arriver en F1
Intense, rythmé et animé ! Le Français s'est d'abord forgé une belle rivalité avec Gasly, jusqu'en Formule Renault. En 2014, il s'est payé Verstappen en F3 Europe et adjugé le titre, avant de récidiver l'année suivante en GP3, grâce à une régularité assez remarquable. De quoi impressionner Toto Wolff et Mercedes, qui l'ont enrôlé cette année-là.
  • Ce qu'il a fait en F1
Le Normand a eu deux vies bien distinctes parmi l'élite. Une première chez Force India, qui avait débuté de façon très encourageante, avec des résultats solides et réguliers, avant de finir dans un climat de tensions, tant avec Sergio Pérez qu'avec son écurie. Il a réussi à se refaire une place au soleil après une année sabbatique, devenant le pilote sur lequel Alpine compte - ce qui n'est pas rien - malgré une alternance de hauts et de bas.
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Esteban Ocon (Alpine) au Grand Prix de Monaco 2021

Crédit: Getty Images

  • Son fait marquant
Son troisième temps en qualification au Grand Prix de Belgique, sans aucun doute. Dans le chaos de Spa, le pilote tricolore s'était rangé derrière Hamilton et Vettel, mais surtout devant son coéquipier Pérez. A l'époque, Lawrence Stroll songeait déjà à le remplacer par son fils Lance et cette performance-là fut un magnifique pied-de-nez… que les deux prétendants au titre, attachés au mérite sportif, n'avaient d'ailleurs pas manqué de souligner.
  • Ses duels avec ses coéquipiers
Ocon n'a eu que des cadors dans les pattes. Chez Force India, il avait opposé une belle résistance à Pérez. Chez Renault, il n'a pas supporté la comparaison avec l'expérimenté Ricciardo. Cette saison, la balance est équilibrée face au double champion du monde Fernando Alonso. Pour l'instant.
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"Alonso a retrouvé la grinta, et ça, c'est plutôt bon signe"

  • Sa dynamique
Elle est particulièrement mauvaise. Le Normand n'a plus mis une roue dans le Top 10 depuis quatre Grands Prix, en qualification comme en course, alors que son début de saison européen fut plus qu'encourageant. Depuis qu'il a signé sa prolongation de contrat, le Français n'y arrive plus. Et s'en inquiète. D'autant qu'Alonso, lui, retrouve peu à peu ses repères.

Max Verstappen (Red Bull)

Année de naissance : 1997 (23 ans)
  • Son parcours avant d'arriver en F1
En un mot ? Unique. Verstappen a gagné à peu près tout ce qu'il est possible de gagner dans un karting mais son expérience en monoplace n'aura duré… qu'un an. En 2014, le Néerlandais a participé au Championnat d'Europe de Formule 3, à seulement 16 ans, pour y finir troisième.
Suffisant pour taper dans l'œil de Red Bull. Et intégrer l'élite dès la saison suivante, chez Toro Rosso. Son talent valait cette promotion expresse. Mais il avait besoin de plus de temps pour comprendre que les codes de la F1 n'étaient pas tout à fait ceux du karting, sur et en dehors de la piste.
  • Ce qu'il a fait en F1
Des records de précocité à la pelle, deux années de lutte féroce avec Daniel Ricciardo… jusqu'à user de son statut de chouchou de Red Bull pour devenir "le meilleur des autres", tantôt derrière Hamilton et les Ferrari, tantôt derrière les Mercedes. Ses statistiques (15 victoires, 7 poles et… 50 podiums) résument plutôt bien les cinq "longues" années durant lesquelles il a dû ronger son frein.
Mais on avait vite compris que le Néerlandais n'était pas fait du même bois que les autres. Ce qu'il réussit cette saison, au volant d'une monoplace enfin à la hauteur de son talent, le démontre. Verstappen n'est pas qu'un simple prétendant au titre, il en est désormais le favori.
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Verstappen : "Le titre ? On ne peut pas forcer les choses"

  • Son fait marquant
Il y a l'embarras du choix, rien que sur la saison en cours, puisqu'il a multiplié les duels avec Hamilton en piste. On peut citer son succès au Grand Prix d'Autriche 2019, obtenu au prix d'un dépassement viril sur Leclerc. Voire sa prestation un peu folle au Grand Prix du Brésil 2016, dans des conditions abominables.
Mais on retiendra évidemment sa victoire en Espagne, cette même année, lors de sa première course avec Red Bull, à 18 ans seulement, et alors qu'il ne connaissait pas encore tous les secrets de sa monoplace. D'ailleurs, règlement oblige, le record de précocité de Verstappen (vainqueur à 18 ans, 7 mois et 15 jours), ne sera probablement jamais battu.
  • Ses duels avec ses coéquipiers
Il n'y en a eu véritablement que deux, finalement. D'abord avec Carlos Sainz, chez Toro Rosso, où le Néerlandais a tout de même gardé l'avantage. Mais aussi et surtout avec Daniel Ricciardo, qui lui a longtemps tenu tête avant que le pilote batave ne prenne peu à peu le dessus (32-24 en course, 33-25 en qualification). Ensuite, Gasly et Albon ont été laminés. Même Sergio Pérez, plus à l'aise que ses deux prédécesseurs, ne supporte pas la comparaison (8-1 en course comme en qualification).
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Verstappen : "Je suis actuellement au summum de mon pilotage"

  • Sa dynamique
C'est bien simple, Verstappen est sur la voie royale. Vainqueur de quatre des cinq derniers Grands Prix, le Néerlandais a breaké Lewis Hamilton (32 points d'écart) et pour l'heure, difficile d'imaginer le septuple champion du monde et Mercedes ralentir sa domination. Arrivé à maturité, le prodige néerlandais n'a jamais semblé aussi fort.

Charles Leclerc (Ferrari)

Année de naissance : 1997 (23 ans)
  • Son parcours avant d'arriver en F1
Du presque parfait. Du karting - où il a régulièrement battu un certain Max Verstappen - à la monoplace, Leclerc a gravi les échelons de manière linéaire. Quatrième du F3 Europe dès sa première saison, en 2015, derrière trois pilotes beaucoup plus expérimentés que lui, il a enchaîné avec deux titres en deux ans en GP3 puis en F2.
  • Ce qu'il a fait en F1
Le Monégasque a redonné vie à Ferrari, ce qui n'était pas une mince affaire. Sa première saison avec la Scuderia a parfois ressemblé à une idylle, notamment lorsqu'il est devenu l'homme à battre en qualification. L'accord secret entre la firme italienne et la FIA, qui s'est accompagné de suspicions de triche, a fait repartir l'écurie rouge de zéro. Leclerc en a profité pour se forger un vrai rôle de leader, dans les bons moments comme dans les périodes de vaches maigres.
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Leclerc au niveau d’Hamilton et de Verstappen ? "Ils l’ont laissé un peu en dessous"

  • Son fait marquant
Le Grand Prix d'Italie 2019, sans hésitation possible. D'abord pour la performance pure, et la résistance qu'il a opposée à Hamilton en piste. Ensuite pour la symbolique, et la reconquête d'un peuple tifoso qui attendait cela depuis trop longtemps.
  • Ses duels avec ses coéquipiers
Il est le seul, parmi les pilotes de cette génération, à avoir partagé son box avec un multiple champion du monde sur une saison complète. Le "petit prince" avait surclassé Vettel en qualification (25-13) et dominé l'Allemand en course (19-17). Chez Alfa, Ericsson n'avait pas fait le poids et pour l'instant, il garde l'avantage sur Sainz (5-4 en course, 6-3 en qualification).
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"Leclerc est en train de devenir le Messi de la Scuderia"

  • Sa dynamique
Elle est moins bonne qu'il y a quelques semaines, puisque Ferrari a cravaché sur des circuits moins favorables à sa monoplace. Mais globalement, le Monégasque semble toujours capable de tirer tout le potentiel de sa voiture. Problème pour lui : son coéquipier y parvient aussi, de plus en plus souvent.

George Russell (Williams)

Année de naissance : 1998 (23 ans)
  • Son parcours avant d'arriver en F1
Il ressemble comme deux gouttes d'eau à celui de Charles Leclerc. Avec un an de décalage. Le Britannique a lui aussi été sacré en GP3 (2017) puis en F2 (2018) avant de faire le grand saut.
  • Ce qu'il a fait en F1
Une kyrielle d'exploits invisibles pour le grand public. Depuis trois saisons, il porte Williams à bout de bras grâce à son talent, rare, et sa patience. Bluffant en qualification, intelligent en course, il a longtemps surnagé au volant d'une monoplace qui, pendant un temps, a eu deux ou trois ans de retard sur la plupart de ses concurrentes. Depuis le rachat de l'écurie, il accompagne le progrès de son équipe, pas à pas.
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Vergne : "Russell mérite cent fois plus sa place que Bottas chez Mercedes"

  • Son fait marquant
Il est encore dans toutes les mémoires. A Sakhir, en fin de saison dernière, le protégé de Mercedes a bénéficié d'une opportunité unique de prouver sa valeur en remplaçant Lewis Hamilton, touché par le Covid-19, dans la Flèche noire. Il a finalement joué de malchance mais personne n'a oublié la manière avec laquelle il a malmené - et dépassé - Valtteri Bottas en piste, alors que les deux hommes sont, encore aujourd'hui, en balance pour le second baquet de l'écurie en 2022.
  • Ses duels avec ses coéquipiers
Russell n'a tout simplement jamais été battu à la régulière en qualification, chez Williams. Et en course, il mène (33-11) face au duo Kubica - Latifi, pépins mécaniques inclus. Il n'y a pas match.
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George Russell et Valtteri Bottas (Mercedes) au Grand Prix de Sakhir 2020

Crédit: Getty Images

  • Sa dynamique
Elle est bonne. Le pilote de King's Lynn ne cesse d'approcher le Top 10 au volant d'une monoplace candidate au Top 15. Depuis le début de la saison, on l'a vu lutter avec une Ferrari et une Alpine. Dixième puis huitième sur la grille des deux manches disputées sur le Red Bull Ring, il aurait mérité un point. Il pourrait rapidement obtenir beaucoup mieux avec une promotion attendue chez Mercedes.

Lance Stroll (Aston Martin)

Année de naissance : 1998 (22 ans)
  • Son parcours avant d'arriver en F1
Bien sûr, le Canadien a profité de la fortune de son père pour rouler où il voulait, quand il le voulait. Mais il n'a pas débarqué en F1 sans référence : il a lui aussi décroché la timbale en F3 Europe (2016)… devant George Russell, notamment. Le tout après avoir brillé au championnat d'Italie ainsi qu'aux Toyota Racing Series.
  • Ce qu'il a fait en F1
Des polémiques. Mais aussi quelques jolis coups. Le fils du milliardaire Lawrence Stroll est d'un opportunisme épatant. Lorsque les Grands Prix tournent au vinaigre, il n'est jamais le dernier à tirer son épingle du jeu. C'est notamment ce qui lui a permis de décrocher trois podiums et une pole position, en Turquie, la saison dernière.
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Lance Stroll (Aston Martin), en Azebaïdjan

Crédit: Getty Images

  • Son fait marquant
Le Grand Prix d'Azerbaïdjan 2017, évidemment. Le Canadien évoluait alors dans un contexte délicat et subissait de violentes critiques depuis son arrivée en Formule 1. Ce jour-là, il avait évité tous les pièges et réussi à faire le trou, avant de se faire griller la place de 2e pour 105 millièmes sur la ligne, par Valtteri Bottas. Mine de rien, Stroll demeure à ce jour le deuxième pilote le plus jeune à avoir décroché un podium, à 18 ans et 239 jours.
  • Ses duels avec ses coéquipiers
Sans surprise, il avait été relégué au second plan par Felipe Massa lors de sa première saison chez Williams. En revanche, le bilan global face à Pérez, chez Racing Point, lui était largement défavorable. Ça faisait un peu tâche lorsque l'écurie propriété de son père décida de se séparer du Mexicain. Pour l'instant, le face-à-face avec Sebastian Vettel est équilibré. Finalement, heureusement que Sirotkin fut son voisin de box en 2018 pour relever la note.
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Sebastian Vettel et Lance Stroll, les deux pilotes Aston Martin

Crédit: Getty Images

  • Sa dynamique
Stroll alterne le bon et le moins bon depuis le début de la saison. On sent qu'il pourrait vite se retrouver dans l'ombre de son quadruple champion du monde de coéquipier, notamment en course.

Mick Schumacher (Haas)

Année de naissance : 1999 (22 ans)
  • Son parcours avant d'arriver en F1
Studieux. L'Allemand a appliqué la règle des deux ans (une saison pour apprendre, une autre pour gagner) à la lettre. C'est ainsi qu'il a décroché ses deux titres, en championnat d'Europe de Formule 3 (2018) et en F2 la saison dernière. Schumacher s'est attaché à prouver sa valeur. Le fils de Michael n'avait pas vraiment le choix.
  • Ce qu'il a fait en F1
Il n'y a pas encore eu de coup d'éclat, et personne ne lui en veut compte tenu du matériel mis à sa disposition. Il n'empêche, ses débuts en F1 sont particulièrement soignés. Malgré une Haas réputée particulièrement difficile à dompter sur l'entièreté d'un Grand Prix, Mick Schumacher a bouclé toutes les épreuves. Ce qui n'est pas du tout le cas de son coéquipier Nikita Mazepin. A Bakou, il a profité du chaos pour s'offrir une jolie 13e place.
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Mick Schumacher, à Spielberg

Crédit: Getty Images

  • Son fait marquant
Impossible de dégager une performance de sa courte expérience en F1. En revanche, sa spectaculaire remontée à Sakhir la saison dernière, en F2, fut un grand moment de sa carrière. En course pour le titre, l'Allemand était parvenu à reprendre son rival pour la couronne, Callum Illot, au septième rang, alors qu'il s'était élancé depuis la 18e place sur la grille.
  • Son duel avec son coéquipier
Nikita Mazepin ne joue pas dans la même cour que lui, et ça se voit. Monaco est le seul circuit où Schumacher a fini derrière son coéquipier russe… Mais il avait pulvérisé sa monoplace aux essais et n'avait pu participer à la qualification.
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Mick Schumacher au Grand Prix d'Autriche

Crédit: Getty Images

  • Sa dynamique
Le pilote de 22 ans est encore en phase d'apprentissage. Le nombre d'informations à ingurgiter pour un rookie est colossal. Pour l'instant, Mick prend son temps. A raison.

Lando Norris (McLaren)

Année de naissance : 1999 (21 ans)
  • Son parcours avant d'arriver en F1
Prodigieux. Certains ont voulu imputer son arrivée en F1 à la fortune de son père mais Norris a toujours fait ses preuves en piste. Plus jeune champion du monde de karting, performant en Formule Renault, champion de F3 Europe en 2017, il a constamment rivalisé avec des pilotes plus âgés et expérimentés que lui. Il a fini vice-champion de F2 en 2018, derrière Russell, avant d'être logiquement promu par McLaren.
  • Ce qu'il a fait en F1
Une première saison pour apprendre, une deuxième pour se démarquer, une troisième pour se révéler. La progression du Britannique est constante. La saison dernière, il avait doublé son nombre de points par rapport à la précédente. Cette année, il a déjà dépassé son total de 2020. Talentueux, le pilote de Bristol est aussi devenu un véritable leader pour l'écurie qui lui a fait confiance très tôt. Et en piste, il ne fait plus de cadeau.
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Bad boy à Spielberg, Norris a ajouté la mauvaise foi dans sa panoplie de futur champion

  • Son fait marquant
Sa deuxième place en qualification, en Autriche, a permis de prendre conscience du pilote qu'il est devenu mais son podium, décroché en ouverture de la saison 2020 au même endroit, fut encore plus mémorable. Pour la prestation globale, et pour ses deux derniers tours d'une justesse absolue.
  • Ses duels avec ses coéquipiers
Il a eu besoin de quelques mois d'adaptation pour réellement prendre la mesure de l'expérimenté Sainz, qui l'a globalement dominé en course (21-17) mais pas en qualification. Il a rangé Ricciardo loin derrière lui cette saison, surtout le dimanche (8-1).
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Lando Norris

Crédit: Getty Images

  • Sa dynamique
Le meilleur des autres. Norris est constamment le mieux placé pour profiter des défaillances de Mercedes ou de Red Bull. Désormais, il est même capable de rivaliser à la régulière sur certains tracés, et l'a démontré en Autriche. Sa place de N.4 mondial, devant Bottas et trois petits points derrière Pérez, n'est certainement pas volée.

Notre classement

Verstappen, Leclerc, Russell...: Le classement
Selon vous, qui est le meilleur pilote de cette génération (1996-1999) ?
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