Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Bus londonien, stratégie, météo : le Grand Prix en questions

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 29/07/2018 à 14:09 GMT+2

GRAND PRIX DE HONGRIE - Lewis Hamilton (Mercedes) craint plus que tout le départ, et compte sur Valtteri Bottas pour bloquer les Ferrari en embuscade. Pour le reste, la course s'annonce fermée, pour plusieurs raisons...

Sebastian Vettel (Ferrari) au Grand Prix de Hongrie 2018

Crédit: Getty Images

La pole position hongroise, passeport pour la victoire ?

Non ! Là, on est clairement plus dans le mythe que la réalité. Seul quatre pilotes ont triomphé en partant devant depuis 2005 : Lewis Hamilton (2007, 2012, 2013) et Sebastian Vettel (2017).
En revanche, seuls deux pilotes sont partis hors du Top 4 pour l'emporter : Nigel Mansell (12e en 1989) et Jenson Button (14e en 2006).

Une stratégie d'équipe chez Mercedes ?

C'est tout à fait possible. Toto Wolff, le directeur d'équipe, avait expliqué n'avoir pas voulu risquer de perdre une ou deux voitures dans une bagarre de derniers tours au Grand Prix d'Allemagne la semaine passée. Sans imposer de consigne, son job est de rappeler l'impératif de ne pas offrir une opportunité aux Ferrari au départ.
Lewis Hamilton en a dit plus sur ce moment qui sera le plus délicat de la course. "Nous nous sommes mis dans une bonne position", a dit le Britannique. "Les Ferrari sont plus rapides sur les départs, nous devons normalement essayer de créer un mur. Nous voulons former un bus londonien, et j'espère bien qu'ils ne passeront pas. Après ça, c'est vraiment de la gestion."
Bref, si Valtteri Bottas ne vire pas devant au départ, son plan de course sera tout tracé.

Va-t-il pleuvoir ?

Non. La météo indique 0% de risque de pluie pour la journée de dimanche.

Grosjean peut-il encore viser un Top 6 ?

Il faut craindre que non. Même s'il a qualifié sa voiture d'"exceptionnelle" sur le sec, il a rappelé, réaliste : "On n'arrivera pas à doubler à la régulière, donc cette course va se jouer à la stratégie, au choix des pneus. On a vu que sur le sec on est plus rapides que les Renault, donc ça pourrait être la même histoire." Le problème est que tout le monde devrait être sur une stratégie à un arrêt.

Va-t-on voir des dépassements ?

La réponse chiffrée n'incite guère à l'optimisme : il y a eu 31 manœuvres décisives en 2015 et seulement 10 en 2016 et en 2017 !
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article