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Grand Prix de Hongrie - Chez Ferrari, Charles Leclerc a limité les dégâts et Carlos Sainz en a causés

Jeremie Bernigole

Publié 31/07/2021 à 19:25 GMT+2

GRAND PRIX DE HONGRIE - La septième place du Charles Leclerc (Ferrari) compense le samedi très compliqué vécu par l'écurie de Maranello sur le circuit du Hungaroring avec, en point d'orgue, le crash de Carlos Sainz en Q2.

Charles Leclerc, Ferrari, GP Silverstone, Getty Images

Crédit: Getty Images

En embarquant pour la Hongrie, la Scuderia Ferrari s'attendait à un week-end peu reluisant. En cause, une piste sinueuse qui colle mal aux caractéristiques et aux forces de sa SF21. Elle a pourtant eu l'agréable surprise de voir ses pilotes se hisser au quatrième rang des essais libres et ce, à deux reprises. Mais les hommes de Maranello n'ont pas vu venir le revers de la médaille causé par le crash de Carlos Sainz en Q2.
Plus rapide que Charles Leclerc en début de week-end, l'Espagnol briguait plus qu'un passage en Q3 quand il a perdu l'arrière de sa voiture dans le dernier virage du circuit et a heurté latéralement un mur. Le choc a occasionné des dégâts apparents - en attendant de savoir si des pièces ont dû être remplacées, après l'installation, déjà, d'un nouveau moteur la nuit dernière - et a mis un coup aux ambitions italiennes. Et la présence de Leclerc en quatrième ligne (P7), à 0"007 de Lando Norris (McLaren) et 0"013 de Pierre Gasly (Alpha Tauri), n'a que partiellement rendu le sourire aux tifosi.
"C'est très frustrant, regrettait l'Ibère. Je suis aussi très surpris, c'est une erreur que je ne fais pas d'habitude. Le coup d'oeil que j'ai jeté aux données m'a calmé, parce que j'ai vu qu'il y avait une rafale de vent arrière de 35-40km/h, par rapport aux 10km/h en Q1. C'est malheureux, mais je ne peux pas l'utiliser comme une excuse."

Leclerc s'attend à une course compliquée

C'est d'autant plus malheureux que les qualifications sont essentielles en Hongrie. Comme à Monaco, les opportunités de dépassement sont rares. Et donc, partir en 15e position apparaît comme l'assurance d'une course galère. Surtout que la Ferrari n'est jamais aussi performante que lorsqu'elle bénéficie d'un air propre, comme ce fut le cas en Grande-Bretagne pour Leclerc.
Au micro de Canal+, le Monégasque a également pointé du doigt le rôle du vent au début de la Q2 : "La voiture était quand même un peu plus compliquée à conduire, on galérait pas mal dans les entrées de virage avec l'arrière. Cela nous a coûté un peu de temps." "Déçu" par la tournure des évènements, l'ambassadeur de la Principauté, qui estimait en début de semaine qu'il fallait faire preuve de "réalisme" concernant une éventuelle victoire en Hongrie, a prédit une course avec "pas beaucoup de dépassements". Et donc un dimanche galère pour Ferrari, comme prévu ?
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