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Renault s'attire les foudres de ses rivaux

ParF1i

Mis à jour 29/09/2017 à 17:45 GMT+2

GRAND PRIX DE MALAISIE - La probable arrivée de Marcin Budkowski, spécialiste des moteur à la FIA, chez Renault ne passe pas auprès des équipes rivales.

Cyril Abiteboul (Renault), Chris Horner (Red Bull) au Grand Prix de Belgique 2017

Crédit: Getty Images

Les six équipes membres du groupe stratégique - Mercedes, Ferrari, Red Bull, Force India, Williams et McLaren - se sont réunies en urgence dans l'hospitalité Williams ce vendredi au circuit de Sepang, en Malaisie.
Il semble se confirmer que Renault a réussi un énorme coup en recrutant Marcin Budkowski, le directeur du département technique de la FIA, l'homme qui connaît une bonne partie des secrets de toutes les écuries du plateau !
Budkowski, qui avait rejoint la FIA en octobre 2014, a donné sa démission ce lundi et pourra rejoindre Renault à partir du 1er janvier 2018, son contrat ne l'obligeant qu'à observer un préavis de trois mois.
"Les personnes qui travaillent pour la fédération et qui assument des responsabilités aussi importantes que celles de Marcin ne devraient pas être autorisées à rejoindre une équipe de Formule 1 avant d'avoir observé un préavis d'au moins un an", s'emporte Eric Boullier, le directeur de la compétition de McLaren. "Sinon, comment voulez-vous que les équipes puissent encore travailler avec la FIA en toute confiance ?"
Interrogé sur le sujet ce vendredi à Sepang, le management de l'écurie Renault s'est refusé à tout commentaire. Mais il y a tout juste deux semaines, Jérôme Stoll, le président de Renault Sport Racing, avait annoncé de futurs recrutements qui allaient "faire du bruit".
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