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Cyril Abiteboul (Renault): "L'objectif reste d'être 5e"

ParAFP

Publié 29/05/2017 à 17:40 GMT+2

GRAND PRIX DE MONACO - Nico Hülkenberg a abandonné dimanche et Jolyon Palmer n'a toujours pas marqué de point mais Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport F1, n'en démord pas : le Losange a sa place dans le Top 5.

Cyril Abiteboul (Renault) au Grand Prix de Monaco 2017

Crédit: Getty Images

Quels enseignements tirez-vous de ce deuxième début de saison depuis le retour de Renault ?
Cyril Abiteboul : On a beaucoup de raisons de se satisfaire car on a fait des progrès considérables au cours de l'hiver. Il y avait des raisons qui expliquaient pourquoi on était là où on était l'an dernier, à savoir garés en fond de grille avec une voiture qui avait un an et demi de retard. Après, la difficulté, c'est qu'on en veut toujours plus dans ce sport et toujours plus vite. On est enfin régulièrement dans le top 10 en qualification et on commence à être dans les points en course, donc on a envie d'être toujours dans le top 10 et dans les points. Il faut accepter que c'est chaque chose en son temps, consolider notre position dans le milieu de classement et ensuite faire notre chemin progressivement. L'objectif reste d'être 5e à la fin de la saison et de virer 6e avant l'été. Ça nous laisse quelques courses pour marquer des points qui peuvent compter, en particulier contre Williams, notre adversaire direct.
Dans un milieu de tableau très dense cette saison, cet objectif est-il tenable ?
C.A. : On n'a pas de raison de revoir nos objectifs en fonction de la difficulté. En revanche, ce qu'il faut, c'est tout exécuter parfaitement : une bonne préparation des qualifs, de bonnes qualifs, un bon démarrage, des bonnes stratégies, pas d'erreur en course. Si on fait tout ça bien, je pense qu'on a la capacité d'être entre les 7e et 10e places, et donc de marquer quelques petits points régulièrement. Et des petits points cumulés, ça peut faire des gros points à l'arrivée, ça peut faire 5e. Mais il faut faire absolument tout correctement.
Que vous manque-t-il pour traduire en course votre bon rythme en qualification ?
C.A. : Il manque plein d'éléments. Notre voiture a des défauts intrinsèques qui sont gommés sur un tour. Quand on met des pneus neufs, très tendres, le grip l'emporte sur les faiblesses de la voiture, notamment en matière d'équilibrage sur les différentes sections de virages, de suspensions, d'amortissement. Ces faiblesses deviennent bien plus visibles et pénalisantes dans les longs relais, avec une voiture plus chargée en essence. On a aussi besoin d'avoir deux pilotes en mesure de se battre dans le top 10 et de marquer des points. On a aujourd'hui un Jolyon Palmer en difficulté. On fait ce qu'il faut avec lui pour passer cette phase difficile.
Jolyon Palmer (Renault) au Grand Prix de Monaco 2017
On dit son avenir menacé au sein de l'écurie Renault, qu'en est-il ?
C.A. : On doit tous avoir des résultats. Nico Hülkenberg montre que la voiture permet d'être dans le top 10, de faire des points. Il faudra aussi que Jolyon contribue. Aujourd'hui, il a sa place. On est extrêmement solidaires, il n'y a pas de plan, pas d'arrières pensées. Mais on est dans un environnement ultra-compétitif et chacun est aussi mis sous la pression du résultat. Pour l'instant, c'est à nous de lui donner les conditions optimales pour scorer. On se donne du temps pour analyser la situation.
Nico Hülkenberg, lui, semble s'être extrêmement bien intégré depuis son arrivée cet hiver...
C.A. : C'est un contraste saisissant. Ça rappelle à quel point le pilote reste primordial dans ce sport, qui est perçu par beaucoup comme très technologique. Ça n'est pas le moteur qui fait tout, pas la voiture. Ça reste un sport très humain, un championnat de pilotes avant tout et Nico nous l'a rappelé. Il joue un rôle assez extraordinaire en piste et en dehors pour nous donner des directions, des priorités de développement. On sait ce qu'il faut faire mais il a une bonne capacité à nous montrer ce qui est plus ou moins important et également à incarner cette équipe.
Nico Hülkenberg (Renault) au Grand Prix de Monaco 2017
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