Kimi Räikkönen (Ferrari) : "J'ai été appelé, Ferrari doit avoir ses raisons…"

Kimi Räikkönen a expliqué en conférence de presse, dimanche en principauté, que c'est bien Ferrari qui lui avait demandé de rentrer au 35e tour. A un stade précoce d'une course de 78 tours, où il est traditionnellement judicieux de rester en piste. Au final, l'arrêt lui a coûté la victoire au profit de son coéquipier Sebastian Vettel. Pendant qu'il était bloqué dans le trafic, l'Allemand accomplissait cinq tours supplémentaires dans des conditions idéales.

A la question de savoir si c'est lui qui avait appelé ou si c'était son ingénieur, le champion du monde 2007 a répondu : "Non, j'ai été appelé et c'est comme ça."

"Je ne sais pas pourquoi, mais ça n'a pas très bien marché pour moi. Ils ont leurs raisons à propos de tout ce que nous devions faire. Et ce n'est pas à moi d'en répondre", a-t-il ajouté. "Nous sommes une équipe, nous travaillons en équipe et si on commence à ne pas croire ce qu'on nous demande ou en la façon de travailler, ça devient très compliqué…"

"Nous en discuterons et je suppose qu'ils ont leurs raisons pour tout ce qui s'est passé. En tant que pilote, je peux évidemment faire ce que je veux mais ce n'est pas comme ça que nous fonctionnant en équipe. C'est aussi simple que ça", a-t-il conclu.

Sebastian Vettel a expliqué qu'il pensait rentrer juste après Kimi Räikkönen mais qu'il avait soudain retrouvé de la performance dans ces pneus, et qu'il savait que ça pouvait faire la différence. "Du côté de l'équipe, il n'y avait pas de plan pour une consigne ou quoique ce soit et je comprends que Kimi ne soit pas content", a dit le quadruple champion du monde.