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Charles Leclerc (Sauber) : "Les premiers tours, je n'ai pas reconnu les rues"

ParAFP

Mis à jour 25/05/2018 à 16:31 GMT+2

GRAND PRIX DE MONACO - C'est arrivé à d'autres... Charles Leclerc ne se croyait pas dans les rues de sa ville lorsqu'il a pris sa Sauber pour les premiers essais, jeudi. Tout y est finalement si différent...

Charles Leclerc (Sauber) au Grand Prix de Monaco 2018

Crédit: Getty Images

N'y voyez pas là un avantage, assure le rookie de Sauber, qui a découvert le tracé au volant d'une monoplace l'an dernier en Formule 2, la catégorie inférieure. "Je sais où ça tourne, je sais où sont les bons restos, mais c'est tout !", affirmait-il en marge du GP d'Espagne mi-mai. "Les premiers tours, je n'ai pas reconnu les rues que je prenais tous les jours en bus ou à pied. Quand on arrive à 300 km/h dans un virage, ça n'est pas exactement pareil... Ça fait une sacrée impression !"
Cette première expérience, même si elle s'est pas conclue comme espéré (pole position suivie d'abandons lors des deux courses), n'en reste pas moins son meilleur souvenir du GP de Monaco, toujours un moment "hyper spécial" mais qu'il a souvent manqué en tant que spectateur, parti disputer des courses de karting.
"C'était juste incroyable, se souvient le jeune homme de 20 ans. C'était beaucoup d'émotion. J'attendais ça depuis que j'ai commencé (le sport automobile)."
Dimanche, il prendre place sur la ligne de départ dans le quartier de La Condamine, qu'il "connaît plutôt bien". "C'est là où j'habite", confie-t-il.
"Impressionné"
Le revêtement abîmé par les véhicules qui y roulent toute l'année pose des difficultés dès le premier virage, explique Leclerc. "Il y a pas mal de bosses au freinage, donc c'est toujours assez simple de bloquer (les roues). Heureusement, on a un échappatoire donc, si on bloque, on peut tirer tout droit, contrairement aux autres endroits de la piste", où la même erreur vous envoie directement "dans le mur".
"C'est aussi très important d'avoir une bonne sortie car on a ensuite la montée jusqu'au Casino où l'on peut perdre beaucoup de temps", continue-t-il. "C'est là où j'ai mon premier souvenir du Grand Prix, ajoute le 13e du Championnat, avec neuf points inscrits en cinq manches. Je devais avoir trois ou quatre ans, j'étais sur la terrasse de l'appartement de mon meilleur ami, on jouait avec les petites voitures et on regardait la course. Ça faisait énormément de bruit à l'époque. C'est quelque chose qui, avec la vitesse, m'a toujours impressionné et m'intéressait énormément", se remémore-t-il.
Charles Leclerc (Sauber) au Grand Prix de Monaco 2018
"Le Casino, c'est là où on n'a pas le droit d'aller en tant que Monégasque, poursuit le champion en titre de F2, interdit, comme ses concitoyens, de jouer à des jeux d'argent en principauté. C'est une partie très rapide et un peu difficile car les blocages en entrée de virage sont assez simples et là, malheureusement, il n'y a plus d'échappatoire. Puis on arrive sur la partie la plus serrée du circuit, au pied de l'hôtel Loews, où il y a énormément de temps à gagner ou à perdre. Les vitesses sont très basses, donc freiner un ou deux mètres plus tard peut faire la différence."
"Ebloui"
Au débouché de cette section, "juste à gauche du virage du Portier, c'est la plage où je vais pendant l'été avec les amis", s'interrompt un instant Leclerc. Puis vient le tunnel. "C'est toujours compliqué au début car il y a un changement de lumière assez extrême et qu'on est ébloui à la sortie. Si on ne voit pas beaucoup mieux pendant la course, on sait plus ou moins combien de temps il faut freiner après se faire éblouir", raconte-t-il.
A la sortie, "c'est encore un virage compliqué : un freinage en descente très bosselé. Je crois qu'ils ont changé le goudron là-bas donc ça devrait être un petit peu mieux cette année", ajoute-t-il. "Ensuite, il y a le virage gauche du Tabac et les "S" de la Piscine qui sont la partie que je préfère, assure Leclerc. Pour le pilote, c'est le plus gros challenge du circuit parce que c'est très, très rapide."
"En général, le troisième secteur est très bosselé, plus que le premier et le deuxième, il faut prendre le rythme tour après tour" dès les essais libres, conseille-t-il, notamment pour passer le fameux virage de la Rascasse, le bar de nuit au bord du port qui ne désemplit pas. "Et voilà, on a complété le tour", conclut le pilote. En course dimanche, il faudra le faire 78 fois.
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