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Pole de Ricciardo, remontée de Verstappen, voiture de sécurité : Le Grand Prix en questions

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 25/05/2019 à 21:02 GMT+2

GRAND PRIX DE MONACO - Daniel Ricciardo (Red Bull) a-t-il raison de penser que 50% du travail est fait quand on part de la pole position à Monaco ? Le podium est-il envisageable pour Max Verstappen (Red Bull) ? L'apparition de la voiture de sécurité est-elle certaine ? Tentatives de réponses...

Daniel Ricciardo (Red Bull) au Grand Prix de Monaco 2018

Crédit: Getty Images

Ricciardo (Red Bull) est-il grandement avantagé par sa pole position ?

Oui. C'est à Monaco qu'elle compte le plus. Depuis 2004, le poleman a gagné 10 fois. Et depuis 1997, le vainqueur est toujours parti du Top 3 sur la grille.
Daniel Ricciardo (Red Bull) au Grand Prix de Monaco 2018

La course d'équipe est-elle une arme à Monaco ?

Oui, et plus qu'ailleurs vu l'étroitesse de la piste et les faibles opportunités de dépasser (virages n°1 et 10). Bref, une équipe peut facilement choisir de laisser un pilote plus longtemps en piste et faire le jeu de son coéquipier en ralentissant un concurrent. L'obsession des stratèges est vraiment de s'assurer qu'un pilote ressorte de son stand avec une piste dégagée devant lui.

Jusqu'à quelle place Verstappen (Red Bull) peut-il remonter ?

Fernando Alonso était parti 24e en 2010 après avoir flanqué sa Ferrari dans le rail à Massenet le samedi matin. Il avait terminé 6e. C'est à peu près cette place que peut espérer le Néerlandais à l'issue d'une course sans interventions multiples de la voiture de sécurité.

Hamilton (Mercedes) prendra-t-il tous les risques pour l'emporter ?

Non. Le Britannique a insisté après la qualification sur le fait que la rapidité de Red Bull ne le dérange pas à Monaco. En clair, il ne courra pas contre Daniel Ricciardo (Red Bull) dimanche mais contre Sebastian Vettel (Ferrari), son rival au championnat. Il va développer sa stratégie pour contrer l'Allemand et une deuxième place derrière l'Australien serait une bonne opération au championnat vu le défaitisme affiché chez Mercedes avant cette 6e manche 2018.

L'arrêt au stand est-il plus couteux qu'ailleurs ?

Pas vraiment. Monaco est l'un des circuits du calendrier avec Melbourne et Singapour où la vitesse dans la voie des stands est limitée à 60 km/h au lieu de 80 km/h. Mais la pitlane n'est pas longue (324,7 mètres) et la traverser sans s'arrêter prend 19"4.

Le circuit est-il dur pour les voitures ?

Non. Pirelli évalue la contrainte sur les gommes à 1 sur une échelle allant jusqu'à 5, et la consommation n'est pas un souci puisque 34% de la distance d'un tour est parcourue accélérateur à fond. Idem pour les freins : il n'y a aucun freinage supérieur à 4G.
Supporters de Charles Leclerc (Sauber) au Grand Prix de Monaco 2018

Quelle est la probabilité de neutralisation ?

Elle est de 100% selon Mercedes, qui a compté pas moins de huit interventions de 2013 à 2017.

Peut-on s'attendre à beaucoup de dépassements ?

Non, si la météo ne s'en mêle pas. Les statistiques des trois dernières éditions sont mêmes inquiétantes : 13 manoeuvres réussies en 2015, 15 en 2016 et seulement 3 en 2017 !
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