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Grand Prix de Monaco - Charles Leclerc (Ferrari), cette fois c'est la bonne ?

Julien Pereira

Mis à jour 27/05/2022 à 13:00 GMT+2

GRAND PRIX DE MONACO - Charles Leclerc (Ferrari) a été frappé par la malchance en Espagne, au cours d'un Grand Prix qu'il dominait. Historiquement, le leader de la Scuderia n'a jamais été beaucoup plus heureux chez lui, en Principauté. Candidat crédible au titre, le Monégasque a tout pour mettre fin à la série noire. L'enjeu est grand. Et l'urgence est là.

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Pour Charles Leclerc, les planètes auraient pu être alignées si tout s'était passé comme prévu à Barcelone, le week-end dernier. Elles ne le sont pas, puisque la casse du turbocompresseur de sa Ferrari a contraint le Monégasque à abandonner un Grand Prix d'Espagne qu'il menait de la tête et des épaules. Voici donc, au moment d'aborder son épreuve nationale, le petit prince de la Scuderia dans une position bien moins confortable qu'elle ne l'était il y a encore quelques semaines.
Pour lui, ce qui s'est déroulé avant son rendez-vous préféré de l'année n'a, de toute façon, jamais eu le moindre lien avec ce qui s'est passé pendant. Leclerc aime Monaco. La réciproque est certainement vraie mais elle tarde à se vérifier. Jamais, depuis qu'il est pilote de Formule 1, le chouchou de Ferrari n'a été en mesure de boucler un Grand Prix en Principauté. Une habitude si étrange pour un pilote de son talent qu'elle a fini par devenir troublante.
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En 2018, déjà impressionnant chez Sauber, une casse mécanique l'avait contraint à l'abandon après un crash à la sortie du tunnel. En 2019, lors de sa première saison chez Ferrari, un accrochage avec Nico Hülkenberg (Renault) au cœur du peloton et au lendemain d'un samedi noir, l'avait poussé à jeter l'éponge. L'année dernière, Il avait épaté son monde en s'adjugeant la pole avant de percuter le rail en qualification. Le lendemain, sa monoplace souffrait encore de quelques séquelles et le Monégasque n'avait pu prendre part à la course.

La Scuderia plus forte que Red Bull à Monaco ?

"J'espère que je pourrai enfin finir ce Grand Prix à la maison", soufflait, à Barcelone, celui qui avait également connu de cruelles désillusions dans les rues de la Principauté, en 2017, lorsqu'il était encore un pilote de Formule 2.
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Paradoxalement, à Montmelo, le leader de la Scuderia a trouvé des motifs de satisfaction. L'écurie italienne a mieux cerné le comportement des pneumatiques et l'analyse des mini-secteurs a démontré qu'elle était redevenue plus performante que Red Bull dans les phases de freinage et de relance. Ce qui, à Monaco, devrait constituer un avantage considérable.
Un doute subsiste, tout de même, autour de la fiabilité de la F1-75, dont la casse du turbo a également affecté d'autres éléments du bloc propulseur. A force, Leclerc finira bien par être épargné par la malchance en Principauté. Le plus tôt sera le mieux : la présence de l'épreuve monégasque n'est pas garantie pour les saisons à venir. Et Monaco attend toujours de vibrer pour son pilote local, 91 ans après Louis Chiron. Un autre temps.
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