Grand Prix de Russie - Sebastian Vettel (Ferrari) : "Je ne me sens pas numéro 2"

ParGuillaume Maillard-Pacini

Mis à jour 27/09/2019 à 10:18 GMT+2

GRAND PRIX DE RUSSIE - Après sa victoire à Singapour dimanche dernier, Sebastian Vettel vise la passe de deux, dimanche, en Russie. Le pilote Ferrari, qui rêve toujours d'un titre de champion du monde avec la Scuderia, ne se montre pas rancunier avec son coéquipier Charles Leclerc, qui n'avait pas forcément digéré la stratégie de son écurie la semaine passée.

Sebastian Vettel in der Formel 1

Crédit: Getty Images

Touché, malmené, critiqué... Mais au final, le cheval est toujours cabré. Après une première partie de saison catastrophique, la Scuderia Ferrari vient d'enchaîner trois victoires. Deux sont signées Charles Leclerc à Spa-Francorchamps et Monza, puis une targuée Sebastian Vettel à Singapour. Une première pour l'Alllemand depuis... 392 jours. Soit une éternité pour le quadruple champion du monde, très ému au moment de monter sur le podium dimanche dernier.

"Cela me manquait de gagner avec Ferrari, c'est une belle sensation de revenir en piste après une victoire. On a tourné la page après ce qu'il s'est passé à Monza (son erreur, NLDR)", a ainsi expliqué l'Allemand à l'aube du Grand Prix de Russie. Son objectif, c'est donc de doubler la mise dimanche. Et concernant les difficultés de son écurie cette saison, Vettel explique que les choses ne se sont pas déroulées comme prévu.

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"Je comprends Leclerc"

"On avait des ambitions élevées. On veut atteindre la perfection à chaque course pour gagner. Mon rêve ? Devenir champion du monde avec Ferrari", ajoute-t-il au micro de Sky Italia. Également interrogé sur la réaction de Charles Leclerc à Singapour, ce dernier ne cachant pas sa déception et frustration auprès de son écurie, "SV5" assure ne pas lui en vouloir. "Je le comprends, je me serais également énervé à sa place", confie Vettel, qui ajoute toutefois que la Scuderia reste plus grande que chaque pilote, et "même de Schumi".

Enfin, concernant un possible rôle de numéro 2, le pilote allemand se montre clair. "Si je me sens dans ce rôle ? Jamais, mais ce n'est pas quelque chose à laquelle je pense", lâche-t-il. Tout le monde est prévenu.