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Pole ou piège pour Leclerc ? Vettel mieux placé ? Overcut pour Hamilton ? Le GP en questions

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 29/09/2019 à 12:24 GMT+2

GRAND PRIX DE RUSSIE - Charles Leclerc (Ferrari) a-t-il raison de penser que sa pole position est une mauvaise affaire ? Et qui semble le mieux placé derrière lui pour l'attaquer ? Et quelle sera la marge de manoeuvre de Lewis Hamilton (Mercedes) ? Tentative de réponses...

Charles Leclerc (Ferrari) au Grand Prix de Russie 2019

Crédit: Getty Images

Charles Leclerc a-t-il hérité d'une pole-piège ?

Le Monégasque a exprimé sa crainte de tomber dans un piège au départ mais il ne faut rien exagérer. Le run de la pole au virage n°2 (le premier gros freinage) est à Sotchi le plus long de saison (800 mètres) et si le risque d'offrir l'aspiration est réel, on voit difficilement la SF90 n°16 en situation périlleuse. Car question Vmax, la Ferrari a une longueur d'avance sur la Mercedes.
Et puis, on peut rappeler que le poleman est rarement mis en danger. Depuis le Grand Prix de Monaco, il a même toujours viré en tête au départ.
Charles Leclerc (Ferrari) au Grand Prix de Russie 2019

Quelle est la marge de manœuvre de Mercedes ?

Faible. Elle repose sur la capacité de Lewis Hamilton a pousser ses "medium" le plus loin dans le premier relais pour faire l'overcut. Le reste est illusoire. Le Britannique est deuxième sur la grille en "medium". Comment peut-il donc réaliser un meilleur départ que la Ferrari de Charles Leclerc en "tendre", de surcroît sur la partie la moins adhérente de la piste ? Sans parler de Sebastian Vettel, le troisième homme, en position idéale pour lui faire l'aspiration ?
Il ne faut pas s'y tromper : Mercedes a fait un choix par défaut en optant pour les "medium" et la réussite de son plan dépend d'un problème du côté de Ferrari. Comme par exemple le trafic.

Vettel n'est-il pas le mieux placé sur la grille ?

Franchement, on peut se le demander ! Il part sur la "bonne" partie de la piste et a toutes les chances de croquer la Mercedes n°44 comme il l'avait fait en Belgique. Aura-t-il une chance contre Leclerc ? Pas évident car les Ferrari seront séparées de 16 mètres sur la grille.

Vettel part-il mieux que Leclerc ?

Le score est de 1 partout entre eux Ferraristes dans l'exercice des départs : l'Allemand a taxé le Monégasque à Bahreïn et il s'est incliné le coup d'après, en Chine.
Sebastian Vettel (Ferrari) au Grand Prix de Russie 2019

Quel résultat possible pour Vertappen ?

Le Néerlandais de Red Bull part 9e, pour une remontée dont il a le secret. La question est de savoir où elle s'arrêtera mais le podium paraît quand même à sa portée. A Montréal, il était parti de cette place pour finir 5e. A Spielberg, il était 2e sur la grille, 7e au 1er tour, et il l'avait emporté grâce à un choix décalé de pneus par rapport à Charles Leclerc (qui s'était trompé). Là, l'enchaînement "tendre" - "medium" est le meilleure solution. S'il n'aura pas de quoi contrer les Ferrari, il peut espérer un faible rendement des Mercedes en "medium"...

Qu'est-ce qui conditionnera une performance de Grosjean ?

La météo. "J'espère que ce ne sera pas trop ensoleillé. Un temps nuageux nous suffirait : le soleil ne nous aide pas vraiment", a dit le Français de Haas (8e sur grille), qui sait qu'il ne pourra faire fonctionner ses pneus s'il fait chaud.

Y aura-t-il des dépassements ?

Si l'on excepte le point bas de 2017 - un seul dépassement - la moyenne reste correcte avec 27 manoeuvres en 2015, 31 en 2016 et 2018.

Quelle stratégie pour la course ?

Pour Pirelli, la meilleure séquence est "tendre" - "medium" en stoppant entre le 15e et le 19e des 53 tours au programme.
Pirelli - Grand Prix de Russie 2019
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