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F1, Grand Prix de Russie - Norris poleman en sursis, Hamilton fragile, Verstappen prêt à remonter : le GP en questions

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 26/09/2021 à 11:40 GMT+2

GRAND PRIX DE RUSSIE - Le départ est toujours un moment clé à Sotchi, avec le phénomène d'aspiration dans la longue ligne droite menant au premier freinage. Lando Norris (McLaren) a-t-il de quoi résister ? Lewis Hamilton (Mercedes) stoppera-t-il sa série de gaffes ? Jusqu'où remontera Max Verstappen (Red Bull) ? Eléments de réponses.

Lando Norris (McLaren) au Grand Prix de Russie 2021

Crédit: Getty Images

A quelle heure le départ est-il donné ?

14h. Pour 53 tours.

Lando Norris (McLaren) fait-il de bons premiers tours ?

Oui. Il compte trois bilans positifs avec une place gagnée lors du tour d'ouverture à Sakhir, à Portimao et à Silverstone pour trois mauvaises mises en action, à Imola, à Bakou et au Castellet, avec respectivement 2, 3 et 2 places perdues.
Dans ces occasions, il était parti 6e, 7e ou 8e, mais il a su tenir son rang les deux fois où il est parti haut sur la grille cette année : à Spielberg 2 (2e) et à Monza (3e). Bref, il n'a pas l'habitude de se rater au premier freinage et la seule question pour lui sera de voir s'il peut se faire dépasser en donnant l'aspiration à Carlos Sainz (Ferrari) ou George Russell (Williams).
Lando Norris (McLaren) et Carlos Sainz (Ferrari) au Grand Prix de Russie 2021

La mauvaise réputation de la pole position est-elle justifiée ?

Non justement ! Par cinq fois sur les sept Grands Prix de Russie donnés depuis 2014 le poleman est entré dans le virage n°2 en tête à Sotchi. Les deux exceptions à la règle sont 2017, lorsque Valtteri Bottas (Mercedes) avait débordé Sebastian Vettel (Ferrari), et 2019 quand l'Allemand avait gobé Charles Leclerc (Ferrari) et Lewis Hamilton (Mercedes) dans la grande ligne droite.

La pole est-elle un passeport pour la victoire ?

Pas vraiment. Et c'est là où les craintes de Lando Norris (McLaren) sont fondées. "A deux reprises seulement le poleman a gagné le Grand Prix de Russie à Sotchi", a rappelé l'Anglais. C'était en 2014 et en 2016.

Quelle remontée pour Max Verstappen (Red Bull) ?

En 2018, le Néerlandais s'était élancé de la 19e place à Sotchi pour rallier l'arrivée en cinquième position. Mais à l'entendre, c'est de l'histoire ancienne et ce ne sera pas aussi facile. "Les écarts dans le peloton étaient plus grands, a-t-il rappelé.
Néanmoins, il disposera d'un gros atout si la piste est sèche. Comme il n'avait rien à attendre de la qualification sur piste mouillée, il a réglé sa monoplace pour le sec, au contraire de nombre de ses rivaux qui ont opté pour un set mixte pour bien figurer à la fois samedi et dimanche.
Sera-t-il pour autant irrésistible dans les dépassements ? Pas sûr. Il s'est plaint à maintes reprises vendredi de sa faible Vmax.

Lewis Hamilton (Mercedes) va-t-il encore craquer ?

Le Britannique fait rarement ses erreurs deux jours de suite. Mais voilà, il a renversé un mécanicien vendredi après avoir touché au bouton de son volant qui lui avait causé une grosse désillusion à Bakou, et il a tapé deux fois en Q3 samedi. Loi des séries ou simple coïncidence ? Mystère.
Autre écueil statistique : il s'est qualifié 4e et il a remporté 32 de ses 33 victoires les plus récentes en partant du top 3.

Qui est le facteur X de cette course ?

Carlos Sainz bien sûr. L'Espagnol n'est pas l'homme des occasions manquées, mais plutôt celui des exploits inaboutis. Il est passé à une marche du succès à Monza en 2020 et à Monaco cette année. Il est prêt à tout pour saisir ce qui pourrait bien être la meilleure chance de Ferrari de gagner enfin.

Esteban Ocon et Pierre Gasly ont-ils des raisons d'y croire ?

Pour les deux Normands, c'est un peu le même combat. Le premier part 10e, le second 12e, et leurs chances de marquer de gros points sont faibles, hormis impondérables. "Nous n'avons pas mis les bons pneus au bon moment et nous avons manqué deux tentatives sur les pneus 'tendre' à la fin", a regretté le pilote Alpine, persuadé de pouvoir supporter une cadence plus élevée.
Idem pour le Rouennais, qualifié P12 alors qu'il avait sa place dans le top 5. "On avait ce qu'il fallait pour aller jusqu'au bout en Q3 et on a fait du mauvais boulot, a-t-il pesté. Je ne comprends pas pourquoi on ne m'a pas fait rentrer aux stands." A charge de revanche, là aussi.

Quelle stratégie pour la course ?

"La perte de temps dans la pitlane est assez énorme à Sochi, autour de 25 secondes ; une raison de plus pour conduire les équipes à ne stopper qu'une fois", a indiqué Pirelli.
Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix de Russie 2021
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