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"C'était très marrant"

ParAFP

Mis à jour 25/09/2011 à 21:52 GMT+2

Victorieux à Singapour, Sebastian Vettel (Red Bull) avait une voiture "phénoménale". "Elle renfermait tellement de vitesse que, quand il fallait pousser, j'allais une seconde plus vite que tout le monde", a-t-il expliqué.

2011 GP de Singapour Red Bull Vettel

Crédit: AFP

Pouvez-vous nous raconter votre course ?
Sebastian Vettel : J'ai pris un bon départ. Je savais que Jenson (Button) s'était élancé un peu mieux que moi, mais je savais que je serais bien au premier virage. J'ai essayé d'attaquer autant que possible, pour creuser un écart. J'étais assez surpris de pouvoir autant prendre le large. Après quelques tours, j'avais déjà 10 secondes d'avance. Cela nous a mis dans une position très confortable. Ensuite, j'ai pu contrôler la situation, les pneus. Même chose pour le deuxième train de pneus. La voiture était superbe du début à la fin. Une belle course, douce, aux avant-postes. Je n'avais pas à me battre avec d'autres voitures. Nous étions dans une position luxueuse. La voiture était phénoménale. Elle renfermait tellement de vitesse que, quand il fallait pousser, j'allais une seconde plus vite que tout le monde. C'était très marrant.
Vous avez versé quelques larmes sur le podium. Est-ce de joie d'avoir remporté une course dure physiquement, ou tout simplement spéciale ?
S.V. : Il y a un peu de tout cela. En plus j'avais quelque chose dans l'oeil (Il sourit). En fait, j'aime particulièrement cette piste, surtout après l'an passé, quand la bataille avait été rude avec Fernando (Alonso) durant toute la course. Mais je pensais que j'aurais pu aller plus vite. C'était une belle bataille, mais j'avais fini 2e. Là, j'ai fait le boulot. Je pense que l'équipe peut être fière d'elle-même. Les arrêts aux stands ont été très doux. Malgré la chaleur, nous avons su garder notre tête froide. Un peu comme une parfaite journée au bureau.
Si vous marquez un point lors des cinq dernières courses, vous serez à nouveau champion...
S.V. : Je m'en sens capable, mais je dois encore le faire. Vu les courses que nous avons connues, cela ne devrait pas être un problème. Mais ce sera terminé quand cela le sera vraiment. Statistiquement, les chances sont de notre côté. Mais généralement, dans le sport, beaucoup d'histoires sont écrites à l'avance. Il faudra d'abord attendre que celle-ci se termine.
Avez-vous pensé au Championnat pendant les deux heures de course ?
S.V. : Pas vraiment. Avant la course, j'avais dit que cela ne m'intéressait pas de savoir où les autres en étaient. Bien sûr, on me donnait l'écart avec Jenson, qui était 2e. Mais quand j'ai franchi la ligne d'arrivée, je ne savais pas si cela serait suffisant (pour être sacré). C'était un peu comme à Abou Dhabi l'an passé (quand il avait appris qu'il était champion une fois passé sous le drapeau à damier, NDLR). Je ne savais pas combien il fallait de points à chacun. Pour la prochaine, je suis assez intelligent pour deviner moi-même.
Ne trouvez-vous pas cette saison magique, en ce qui vous concerne ?
S.V. : Il n'y a pas de secret. Pour certains, c'est peut-être de la magie. Mais en fait, cela a été une année incroyable pour nous en termes de fiabilité. Nous n'avons rencontré aucun problème avec la voiture. Le moteur était parfait du début à la fin. Je touche du bois. Cela requiert beaucoup d'effort pour arriver à une saison aussi incroyable.
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