Les calculs d'Alonso

Fernando Alonso y croit encore. Malgré ses 52 points de retard sur Sebastian Vettel, le champion du monde 2005 et 2006 pense encore avoir des chances d'être sacré cette saison. Pour se rassurer, il s'est livré à un petit jeu de calcul. "Vous savez qu'il me plaît de jouer avec les nombres. Durant mes allers-retours entre chez moi, Maranello (siège de la Scuderia) et la Turquie, j'ai essayé de comparer mes quatre premières courses de l'année dernière avec celles de cette année, puis les GP correspondants", a raconté le pilote Ferrari sur le site de la marque. "Ce qui ressort de ce petit jeu c'est qu'il me manque 8 points par rapport à 2010 (49 contre 41). Mais dans les quatre courses que nous avons disputées cette année, j'ai ramené 13 points en plus à la maison par rapport à la saison dernière (41 contre 28)", a-t-il poursuivi.

Fernando Alonso s'était imposé en 2010 au GP d'ouverture de Bahreïn, épreuve qui a été annulée en raison d'une vague de protestation populaire et sa répression qui ont fait 24 morts entre mi-février et mi-mars, selon un bilan officiel. La tenue de la course à une autre date n'a toujours pas été confirmée. "Il est vrai qu'aujourd'hui, l'écart avec la tête du classement pilotes est plus large (Alonso compte 52 points de retard contre - 11 en 2010) (...). Mais je me rappelle bien qu'après Silverstone, mon retard était de 47 longueurs sur le premier, alors qu'il ne restait que 9 courses à disputer, quand il en reste encore 15 cette saison", a-t-il souligné. "Ceci signifie qu'on peut voir la même chose de deux manières différentes, complètement opposées. Seuls les résultats comptent. J'ai commencé à monter sur le podium: je devrai le faire avec régularité et je suis convaincu que dans ce cas, j'aurai mon mot à dire dans la lutte pour le titre", a lancé Alonso.

La 3e place obtenue à Istanbul dimanche a été importante "pour le moral de l'équipe", car elle montre que "les efforts réalisés donnent des résultats", a constaté le double champion du monde. "Nous devons être plus compétitifs en qualifications. Si on part toujours de la 3e ligne, il est difficile de lutter pour les premières positions", a-t-il remarqué, espérant "des nouveautés à Barcelone" où se tiendra le 22 mai le Grand Prix d'Espagne, assurant "un bond en avant" à sa Ferrari, "même en qualifications".