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Vettel : "On se bat"

ParAFP

Mis à jour 08/11/2010 à 00:31 GMT+1

Grâce à sa victoire dimanche à Sao Paulo, Sebastian Vettel (Red Bull) est remonté à la 3e place du classement général, à 15 points d'Alonso. Dans une semaine à Abou Dhabi, il cherchera à "optimiser son résultat". Mais pour l'heure, il va savourer le titre Constructeurs de Red Bull.

2010 Bresil Red Bull Vettel

Crédit: Red Bull - Gepa

Que pensez-vous d'un tel dénouement ?
Sebastian Vettel : C'est un jour incroyable. J'ai pris un bon départ. J'ai vu que Nico (Hülkenberg) a un peu patiné. J'ai pu utiliser mon élan pour le dépasser. Ensuite, j'ai pu prendre le large, disparaître. Après, j'ai pu contrôler la course. Avec la voiture de sécurité à la fin, c'était le bon choix que de ménager les pneus. Cette victoire est la bonne réponse à la course difficile que nous avons eu en Corée.
Vous faites partie du premier titre gagné par Red Bull. Quelles sont vos impressions ?
S.V. : Ca a été une saison extrêmement difficile pour nous, avec des gens qui nous ont critiqué, parfois à raison, parfois à tort. Nous leur avons montré de quoi nous étions faits à une course de la fin. Cela ne fait pas si longtemps que Red Bull est arrivé en F1. Si on compare Ferrari et McLaren avec qui on se bat... C'est une sensation agréable de savoir qu'on dispose de la meilleure voiture, qu'on a fait le meilleur boulot sur l'ensemble de la saison. On est très fiers. Pour la partie de l'équipe présente ici, on est au bon endroit (pour fêter ce titre), avec de bonnes caïpirinhas et de bons verres.
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2010 Bresil Red Bull Vettel

Crédit: Red Bull - Gepa

Croyez-vous encore au titre ?
S.V. : On (Webber et lui) se bat encore pour le titre pilotes. On voudrait bien se débarrasser de (Fernando Alonso, il sourit). Si j'avais 26 points de retard, ce serait impossible. Mais avec 15, c'est possible. Je ne souhaite rien de mauvais à (Alonso) mais je ne serai pas triste de voir de la fumée sortir de sa Ferrari.
Si vous devancez Webber et Alonso dans cet ordre au dernier GP, ce qui veut dire que vous aurez perdu toute chance de titre, laisserez-vous passer votre coéquipier ?
S.V. : Nous étions assez forts à Abou Dhabi l'an passé. Je suis confiant que nous le serons encore. Après on verra où nous en serons en qualifications. En poussant ces voitures à la limite, on ne sait jamais où on va. Il y a deux semaines (au GP de Corée, ndlr), à dix tours de la fin, tout était parfait et le moteur a explosé. On va aller là-bas, se qualifier au mieux, et ensuite on verra. En ce qui me concerne, la seule chose à faire est d'essayer d'optimiser mon résultat, idéalement répéter celui de ce dimanche, mais cela dépendra d'où (Webber et Alonso) se trouvent. Il faudra juger selon la situation. Mais tout est clair. Ca peut paraître difficile à concevoir, mais nous savons tous deux comment nous comporter. A certains moments, nous n'avons pas été très présentables et nous n'en étions pas fiers. Ce sont des choses que nous ne voulons pas répéter.
Donc concrètement, le laisserez-vous passer ?
S.V. : Vous verrez. Je suis allé à l'école. Je sais ce que je peux répondre. On a déjà beaucoup parlé de ce sujet avant cette course (au Brésil). Mais vu comment elle s'est déroulée, ce n'était pas nécessaire. Pour moi, c'est assez évident. Que puis-je vous dire ? Le scénario dont vous parlez est quelque chose auquel je pense.
C'est donc un oui ?
S.V. : Il reste une semaine. Quand j'étais petit, je n'aimais pas quand mes parents me taquinaient pour quelque chose et qu'ils ne répondaient pas à ma question. Maintenant, je suis dans une bonne position pour vous taquiner. Vous verrez.
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