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Chez Mercedes, on s'est rapproché de Ferrari mais les "ultra tendre" restent un problème

Stéphane Vrignaud

Publié 10/06/2017 à 00:11 GMT+2

GRAND PRIX DU CANADA - Lewis Hamilton (Mercedes) est soulagé d'être revenu au contact des Ferrari vendredi mais son coéquipier Valtteri Bottas a souligné qu'il restait du travail au niveau de l'exploitation des pneus.

Valtteri Bottas (Mercedes) au Grand Prix du Canada 2017

Crédit: Getty Images

A chacun son bilan plus ou moins optimiste chez Mercedes, vendredi au Grand Prix du Canada. Lewis Hamilton roule à nouveau presque au rythme des Ferrari et ça lui suffit.
"Ce fut une journée plutôt bonne pour l'équipe", a déclaré le Britannique, auteur du meilleur chrono en essais libres 1 et du deuxième en essais libres 2. "Les Ferrari ont l'air d'être rapides ici et, comme les chronos le montrent, c'est super serré devant. Je pense que nous sommes toujours un peu derrière les voitures rouges à ce stade précoce du week-end, mais nous allons pousser aussi fort que possible pour combler l'écart en qualification. Après un rude week-end à Monaco, le principal est que notre voiture est déjà bien mieux ici. Nous devrions être dans le coup le reste du week-end.
Son coéquipier, Valtteri Bottas, a fait le même constat, en pointant l'axe d'amélioration attendu ce week-end. "Après Monaco, c'était vraiment une sensation agréable de démarrer le week-end avec une impression positive de la voiture", a dit le Finlandais. "Je pense que nous sommes plutôt compétitifs ici mais ce ne sont que les essais. Après les essais libres 2, il est clair qu'il nous reste du travail pour tirer plus de performance sur un tour des 'ultra tendre'. Mais la voiture était bien en 'super tendre'. Nous allons nous focaliser sur le pic de performance des ""ultra tendre"" et paufiner les réglages d'ici samedi."
"Comme toujours pour un premier jour au Canada, les conditions étaient piégeuses à cause du faible niveau d'adhérence du circuit, qui était particulièrement sale", a noté James Allison, le directeur technique. "Ce facteur, ajouté au nombre de voitures réparties sur un circuit où le chrono est court a rendu les runs réguliers compliqués et difficilement pertinents."
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