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Duel Hamilton - Vettel, Einstein, Mur des champions : les clés de la course à Montréal

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 11/06/2017 à 01:55 GMT+2

GRAND PRIX DU CANADA - Lewis Hamilton (Mercedes) est encore en pole position cette année mais Sebastian Vettel (Ferrari) lui a déjà ravi la première place dès le départ. Mais ensuite, toute restera à faire sur 70 tours toujours usants à Montréal. Voici les enjeux de la 7e manche du Mondial.

Lewis Hamilton (Mercedes) et Sebastian Vettel (Ferrari) au Grand Prix du Canada 2017

Crédit: Getty Images

L'homme de la pole position : Hamilton

On ignore quelle part accorder au "bouton magique" libérant la toute puissance du Mercedes mais le Britannique a fait preuve d'un tel engagement dans son premier run, au volant d'une machine jugée un peu en deçà de la Ferrari, et encore plus dans son second run, que tout le mérite de cette 65e pole position hors normes lui revient.
Son coéquipier Valtteri Bottas, sur le podium des deux dernières éditions québécoises, a insisté sur le fait qu'un tour chrono "semble facile vu de l'extérieur mais ce n'est pas le cas" et que "les conditions étaient piégeuses". Les pilotes de Maranello ont d'ailleurs confirmé à leurs dépens.
En plus des 65 pole positions d'Ayrton Senna, le Britannique a égalé un record, celui des 6 positions de pointe de Michael Schumacher sur le Circuit Gilles-Villeneuve.
Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix du Canada 2017

Les battus : Sebastian Vettel et Kimi Räikkönen (Ferrari)

Les as de Maranello ont chacun fait une erreur : l'Allemand à l'épingle et le Finlandais au n°2 virage, dans son dernier tour. L'échec a été technique, aussi : Iceman a souligné la gestion "plus délicate" des pneus que la veille.

La déception : Lance Stroll (Williams)

Le Canadien fortuné, envers qui Williams n'ose esquisser la moindre critique, s'est fait sortir en Q1 devant son public, pour la 4e fois de la saison. En 7 sessions de qualification, il n'a toujours pas battu Felipe Massa, qui a montré le potentiel de la FW40 avec un 7e temps. Il est grand temps pour lui de polir un pilotage agressif et contre-productif.
Lance Stroll (Williams) au Grand Prix du Canada 2017

Le performer : Esteban Ocon (Force India)

Le Français a été battu pour la 6e fois en 7 séances de qualification par son coéquipier, Sergio Pérez, mais un match nul aurait été plus équitable, et témoin de ses progrès constants. Il a cédé au Mexicain 0"050 en Q1, 0"058 en Q2 et 0"117 en Q3… Sur un circuit si exigent où il a posé les roues pour la première fois vendredi, la performance est à souligner.

L'instant mémorable : Lewis Hamilton (Mercedes) et le casque d'Ayrton Senna

Un pur moment d'émotion, puisque personne n'était au courant. Seule la famille de l'immense Ayrton Senna pouvait juger le Britannique digne ou non d'un tel cadeau. Une reconnaissance symbolique le jour de la 65e pole position de #LH44 qui va bien au-delà des statistiques.

Ce que la qualification nous a appris : La puissance de Mercedes est un atout

Après le fiasco de Monaco, les "ultra tendre" devaient encore faire le malheur de Mercedes. C'était oublier un peu vite la réserve de puissance avec laquelle les Flèches d'argent roule en permanence.

La question : Hamilton a-t-il course gagnée ?

L'Anglais comme Nico Rosberg s'était fait berner au coup d'envoi l'an dernier par Sebastian Vettel, victime d'une procédure de départ mal maîtrisée. Il n'a plus ces problèmes mais l'Allemand a gagné 8 mètres sur la grille par rapport à 2016. La rangée impaire n'offre pas beaucoup plus de grip mais elle donne directement sur la corde du n°1. Et avec 260 mètres, le run de la pole position au n°1 est le plus court de la saison après Monaco, ce qui est un réel avantage.

Les Français : Ocon bien placé, Grosjean patient

Qualifié 9e, Esteban Ocon (Force India) démarre de la zone des points et y revenir après le zéro pointé de Monaco est l'objectif naturel. Romain Grosjean (Haas) a plafonné au 14e rang en Q2 et il mise sur un Grand Prix traditionnellement usant pour faire la différence. "Cela va être une longue course et cela peut avoir des conséquences sur les freins. On espère pouvoir jouer sur cet élément pour rentrer dans les points", a-t-il prévenu.
Esteban Ocon (Force India) au Grand Prix du Canada 2017

Le chiffre : 5

Comme le nombre de champions du monde qui ont fracassé une voiture contre le Mur des champions dans l'histoire du Grand Prix du Canada : Jacques Villeneuve (1997, 1999), Damon Hill, Michael Schumacher (1999), Jenson Button (2005) et Sebastian Vettel (2011).

La série en cours

6 arrivées à la première ou à la deuxième place pour Sebastian Vettel.

La victoire de l'espoir

Ça y est, McLaren a gagné une course ! Celle des embarcations sur le Saint-Laurent. Sans moteur Honda, ça va tout de suite mieux...

Ce qu'il faut savoir avant la course

Le bitume étant peu abrasif, Pirelli prévoit encore cette année un seul arrêt, avec 1"0 d'écart entre les "ultra tendre" majoritaire au départ et les "super tendre". Mais attention : en 2016, Hamilton avait un plan initial à 2 pit stops avant de passer à un seul arrêt pour contrer victorieusement Vettel.
Sur ce circuit "stop and go", le refroidissement des freins reste l'enjeu le plus important et l'usure jouera sûrement un rôle en fin de course.
La course de 70 tours est généralement animée : il y a eu 31 dépassements en 2014, 34 en 2015 et 27 en 2016.

La déclaration : Daniel Ricciardo (Red Bull)

Je ne suis pas Einstein mais il y a trois ans, je suis parti 6e et j'ai terminé 1er. Je vais m'élancer de la 6e place, le calcul est donc facile à faire, hein ?
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