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Départ canon de Verstappen, conso, Mur des champions : le GP en 7 questions

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 10/06/2018 à 19:04 GMT+2

GRAND PRIX DU CANADA - Sebastian Vettel (Ferrari) part de la pole position mais, à sa place, on se méfierait de Max Verstappen (Red Bull), et pour plusieurs raisons. De quoi l'Allemand devrait-il se méfier encore ? Tentatives de réponse…

Max Verstappen (Red Bull) au Grand Prix du Canada 2018

Crédit: Getty Images

Quelle importance accorder à la pole position ?

Si Lewis Hamilton (Mercedes) a gagné ces trois dernières années en partant en tête, l'histoire de cette épreuve traditionnellement hachée par les voitures de sécurité ou la météo montre qu'il est possible de s'imposer en partant de bien plus loin.
Depuis 2004, Michael Schumacher et Daniel Ricciardo y sont parvenus de leur sixième place initiale, et Kimi Räikkönen et Jenson Button de leur septième rang de départ.

Est-ce que Red Bull a un avantage ?

Oui, semble-t-il. La voiture autrichienne tire un meilleur parti des "hyper tendre" que la Ferrari et la Mercedes, à la fois sur un tour et sur la distance d'un relais. Max Verstappen et Daniel Ricciardo ont une vraie carte à jouer en partant avec les gommes les plus tendres face aux Ferrari et Mercedes équipées en "ultra tendre".
Pirelli donne le "hyper tendre" plus rapide d'environ une seconde au tour. Reste à savoir combien de temps ça va durer.

Qui sera l'homme à suivre au départ ?

Max Verstappen ! En 2016, le Néerlandais était 5e sur la grille et avait viré en 3e position au coup d'envoi. Et il avait encore fait mieux en 2017 : encore 5e, il s'était faufilé jusqu'à la 2e place au virage n°1. Avec ses "hyper tendre" cette année, il a toutes les chances de poursuivre la série.
Max Verstappen (Red Bull), Sebastian Vettel (Ferrari) au Grand Prix du Canada 2018

Quel paramètre particulier les pilotes devront-il surveiller ?

La consommation. Le Circuit Gilles-Villeneuve est sévère de ce point de vue, et il n'est pas rare de voir un pilote sommé par son ingénieur d'économiser du carburant pour voir l'arrivée.

L'intervention de la voiture de sécurité est-elle probable ?

Pas vraiment. Quelques éditions du Grand Prix ont basculé au gré d'événements extérieurs mais seuls deux des cinq dernières éditions ont été rythmées par ce fait de course, dont trois recours.

Combien de dépassements peut-on espérer ?

Le tracé propose une belle ligne droite de retour propice aux attaques mais les stats font état d'une moyenne pas exceptionnelle de 30 manoeuvres sur les trois dernières années (34 en 2015, 27 en 2016, 29 en 2017).
Sebastian Vettel (Ferrari) et Esteban Ocon (Force India) au Grand Prix du Canada 2018

Le "Mur des champions" va-t-il refaire parler de lui ?

Il n'a piégé aucun pilote de notoriété aux essais et ça fait un moment qu'il n'a pas barré la route d'une tête couronnée en course. Sept ans exactement. Ses victimes restent à ce jour au nombre de cinq dans l'histoire du Grand Prix du Canada : Jacques Villeneuve (1997, 1999), Damon Hill, Michael Schumacher (1999), Jenson Button (2005) et Sebastian Vettel (2011).
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