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"Devenir comédien"

ParSauber F1

Mis à jour 01/10/2010 à 15:23 GMT+2

Un an après ses débuts en Formule 1 au Grand Prix du Japon en remplacement de Timo Glock, Kamui Kobayashi (Sauber) revient dans son pays. Celui qui visait une carrière sur les planches a hâte de courir devant ses fans, attendus en nombre le week-end prochain.

Kamui Kobayashi, 9 July 2010

Crédit: Reuters

Que représente pour vous cette course à domicile ?
Kamui Kobayashi : Revenir au Japon en tant que pilote de F1 signifie énormément pour moi. J’y ai goûté l’année dernière lorsque j’ai remplacé Timo Glock (Toyota) le vendredi. Ça c’était décidé au dernier moment mais cette année beaucoup de supporters assisteront à l’événement. Il y a une tribune pour les fans de Kamui Kobayashi entre les virages 2 et 3. Il y a plus de 2000 places assises, toutes ont été vendues depuis un moment. J’ai réussi à acheter des billets pour des amis et j’espère qu’ils s’amuseront bien.
Qu’attendez-vous de la course à Suzuka ?
K.K. : Après une bonne séance de qualification, j'ai été déçu par le résultat de la course de Singapour. A Suzuka, j’espère que j’aurai de bonnes raisons d’être heureux le samedi et le dimanche. Nous pensons tous que le circuit devrait convenir à notre voiture.
Quand avez-vous disputé votre dernière course au Japon ?
K. K. : Je n’ai pas beaucoup couru au Japon et ma dernière course remonte à assez longtemps. C’était en 2003 en Formule Toyota, sur le petit tracé de Suzuka et non sur celui du Grand-Prix. J’avais 17 ans à l'époque.
Quelle est la différence entre courir au Japon et en Europe ?
K.K. : Elle est énorme et je pense que c'est du au fait que l’histoire du sport automobile est immense en Europe. Il y a de nombreux petits championnats qui permettent aux pilotes de se former. Tous ceux qui ont assisté à un Grand-Prix au Japon connaissent l’excitation et la passion qui animent les gens ici. Mais pour les Japonais, ce n'est pas facile de suivre la F1 car les courses européennes sont retransmises en direct, tard le soir.
Est-ce que ça vous est déjà arrivé d'avoir le mal du pays ?
K.K. : Non. Bien sûr, la première fois que je suis venu en Europe, en fait en Italie, ça m'a fait bizarre. Je ne parlais même pas anglais et tout était très différent. Mais je me suis bien amusé !
Vos parents et votre petite sœur ne vous manquent-ils pas ?
K.K. : Ça semble très difficile à comprendre pour les Européens, mais pour les Japonais il n’est pas si inhabituel de quitter sa famille pour aller travailler ailleurs. Même lorsque je faisais des choses au Japon, je voyais rarement ma famille. La plupart du temps, je me rendais à Tokyo alors qu'ils vivent toujours à Amagasaki, près d’Osaka et assez loin de Tokyo.
Avez-vous toujours rêvé de devenir pilote de Formule 1 lorsque vous étiez enfant ?
K.K. : Non, jamais. Je voulais devenir comédien - Amagasaki est assez connu pour ses comédiens japonais. Mais je me suis rendu compte que je n'étais pas assez talentueux.
Vos parents vous ont-ils soutenu ?
K.K. : Mes parents n'étaient pas du tout intéressés pas la course. Ils n'ont toujours pas de voiture. A deux reprises, je leur ai acheté une voiture mais mon père l'a revendu à chaque fois. Il possède un restaurant de Sushi à Amagasaki. Si je n'avais pas été suffisamment rapide en karting, je serais surement devenu chef sushi. Mais je déteste le poisson cru.
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