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Bonus-malus : Hamilton (Mercedes) a redoré son blason, Vettel (Ferrari) l'a encore terni

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 08/10/2018 à 08:14 GMT+2

GRAND PRIX DU JAPON - Lewis Hamilton (Mercedes) a survolé la course comme dans un rêve, dimanche à Suzuka. Où Sebastian Vettel (Ferrari) s'est une fois de plus précipité…

Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix du Japon 2018

Crédit: Getty Images

La note : 3/5

Les pilotes Mercedes avaient tout pour verrouiller la course et ils n'ont pas failli à leur mission. Le restart ne les a pas fait trembler et dans ces conditions, le spectacle a vécu sur les coups fourrés entre Max Verstappen (Red Bull) et les Ferrari, les mésaventures de Charles Leclerc (Sauber) et la remontée de Daniel Ricciardo (Red Bull).

Le vainqueur : Lewis Hamilton (Mercedes)

Il fallait faire oublier au plus vite la controverse de la consigne russe. Le Britannique l'a fait avec la manière pour sa quatrième victoire en cinq ans sur ce circuit qui couronne les champions du monde depuis 2004. Il a mené de bout en bout et seul Sebastian Vettel (Ferrari) a tenu à le priver d'un hat trick. Mais plus que sa victoire, c'est son plaisir de pilote pendant les trois jours que l'on retiendra. L'explication de son incroyable motivation et la confirmation que la W09 est devenue une bête de course, qu'il a hâte de "lâcher" à Austin pour ceindre sa 5e couronne.

Le grand perdant : Sebastian Vettel (Ferrari)

Adrian Newey avait raison : l'Allemand fait partie des gens qui ne supportent pas la pression qu'ils s'imposent en travaillant trop. Le quadruple champion du monde si sûr de lui chez Red Bull en devient méconnaissable de fébrilité et d'approximation chez Ferrari. C'est devenu le coup de poker permanent. Pour compenser le loupé de la qualification, il s'est lancé dans une remontée type jeu vidéo. Mais comment pouvait-il penser que Max Verstappen (Red Bull) lui ménagerait généreusement l'espace dont il avait besoin pour éviter l'accrochage dès le 8e tour ?
On en vient à avoir hâte que ce cauchemar se termine pour lui et son équipe.

Le maudit : Charles Leclerc (Sauber)

360° aux essais, tampon sur le dangereux Kevin Magnussen (Haas), percuté par son coéquipier au restart, et casse moteur. Un week-end à oublier.

Le dépassement : Vettel (Ferrari) sur Grosjean (Haas)

Une belle attaque-surprise de l'Allemand sur le Français à Spoon en début d'épreuve.

Le performer : Daniel Ricciardo (Red Bull)

De 15e à 4e, une belle performance à Suzuka. Il n'a pas battu Verstappen en qualification depuis Bakou et son dernier podium remonte à Monaco. Il avait besoin de se refaire un moral et quelques dépassements l'ont bien aidé. "De façon surprenante, j'ai pu me faufiler dans le peloton et dépasser facilement, a-t-il expliqué. Pas parce que je pensais ne plus savoir doubler - ce n'est pas facile sur cette piste - mais parce que je pouvais faire bon usage de l'appui sur la voiture avec les pneus 'tendre'. Quatrième, c'est comme une victoire quand on revient de la queue de peloton."

Le bonus : Kevin Magnussen (Haas)

"Non. Je ne suis pas trop agressif". On s'incline. A ce niveau-là, c'est du génie !

Le malus : McLaren

Alonso 14e et Vandoorne 15e à un tour juste devant les Williams : pas de doute, Woking a produit cette année l'un des pires châssis de son histoire.

Le chiffre : 50

Le nombre de victoire de Lewis Hamilton avec Mercedes.

La décla : Valtteri Bottas (Mercedes)

Bien sûr que je vais toujours pouvoir me battre contre Lewis. Ça dépend juste de la situation. Après le départ, je savais à quoi m'attendre. Il fallait ramener ce doublé. Il ne reste plus beaucoup de Grands Prix, à un moment ou à un autre, il sera titré et alors on verra.
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