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Maurizio Arrivabene (Ferrari) n'apprécie pas la fuite autour de la surveillance du moteur Ferrari

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 05/10/2018 à 15:39 GMT+2

GRAND PRIX DU JAPON - Maurizio Arrivabene, le directeur d'équipe de la Scuderia Ferrari, a dit vendredi son agacement face aux indiscrétions qui ont mis sur la place publique l'existence d'un second capteur de surveillance du moteur de Maranello par la FIA. Qu'il a dans la foulée reconnue.

Maurizio Arrivabene (Ferrari) au Grand Prix de Russie 2018

Crédit: Getty Images

Au Grand Prix de Belgique, la façon dont Sebastian Vettel avait dépassé Lewis Hamilton au premier tour, en déposant la Mercedes en haut du raidillon d'Eau rouge, avait interpellé. Données GPS à l'appui, les équipes adverses avaient noté tout le week-end la vitesse en spectaculaire hausse de la Ferrari. Qui avait soudain disparu, sans explication, au Grand Prix de Singapour.
En début de semaine, l'information de la pose par les techniciens de la Fédération internationale de l'automobile d'un second capteur sur l'ERS de la SF71H avait circulé, suggérant que l'instance de la place de la Concorde se posait toujours des questions sur le fonctionnement règlementaire du groupe propulseur de Maranello. Après avoir officiellement refermé le dossier.
Vendredi, Maurizio Arrivabene, le directeur d'équipe de la Scuderia, s'est agacé de la divulgation de cette information, qu'il a confirmée. "Nous avons un second capteur mais ça n'affecte en aucun cas la performance de la voiture", a déclaré le patron italien, à Sky Italia, pour démentir une éventuelle relation de cause à effet.
Sebastian Vettel (Ferrari) au Grand Prix de Japon 2018

Un déficit d'appui

"Malgré cela, je trouve étrange que tout le monde soit au courant. Notre batterie est assez complexe, mais elle est aussi la propriété intellectuelle de Ferrari. J'espère que, à l'avenir, tout le monde ne sera pas informé de notre projet. Ça pourrait être un grave problème." En sous-entendu, il s'interroge sur un risque de fuite venant de la FIA, sachant qu'il est difficile d'imaginer qu'elles proviennent d'ailleurs.
"Ça n'a rien à voir avec la vitesse dans les lignes droites (…) A Singapour et en Russie, nous étions plus ou moins comme Mercedes. Là où nous perdions, c'est dans les virages lents. Nous souffrons sur les pistes à moyens et forts appuis. Ce problème nous conduit à avoir des difficultés de gestion des pneus car nous ne parvenons pas à mettre les pneus dans la fenêtre de fonctionnement", a-t-il conclu.
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