GP Mexique - Max Verstappen signe la deuxième pole de sa carrière devant les Ferrari et Hamilton

Quel diable, ce Max Verstappen ! Vendredi, il ne s'accordait aucune chance de battre les Ferrari en qualification sur l'autodrome Frères Rodriguez, et samedi il est en pole position du Grand Prix du Mexique. Au bout d'un vrai suspense, il s'est octroyé au volant de sa Red Bull la position de pointe de la 18e manche du Mondial, devant les représentants de Maranello, Charles Leclerc et Sebastian Vettel.

Vainqueur à Mexico en 2017 et 2018, Max Verstappen a obtenu sa deuxième pole en carrière après celle du Grand Prix de Hongrie cet été, avec un peu de chance car il aurait tout aussi bien pu être battu au dernier moment par Lewis Hamilton (Mercedes). Mais sa bonne étoile veillait peut-être car Valtteri Bottas, en détruisant sa Mercedes dans le dernier virage, a provoqué un drapeau jaune signe de ralentissement obligatoire, que Vettel et Leclerc ont notamment respecté.

Auteur d'un époustouflant 1'14"910 lors de sa première tentative, Max Verstappen a cependant amélioré sous régime de drapeau jaune en 1'14"758, en battant le chrono du secteur 3. "Les Ferrari sont très rapides en ligne droite mais nous sommes parvenus à les battre", a commenté Max Verstappen, qui pense avoir quand même la possibilité de résister aux SF90 sur la ligne droite de 800 mètres qui mènera au virage n°1, dimanche.

Classé quatrième, Lewis Hamilton a besoin de marquer 14 points de plus que son coéquipier finlandais pour devenir une sixième fois champion du monde. Vu les dégâts occasionnés à la W10 n°77, il n'est pas certain que Bottas puisse partir de la sixième place dimanche à 20h10 française.

Incapable de concurrencer son leader depuis sa promotion chez Red Bull, Alexander Albon a complété le Top 5 à 0"578, devant Valtteri Bottas, et Carlos Sainz, le "meilleur des autres", a dominé Lando Norris chez McLaren pour la cinquième fois de suite. Daniil Kvyat et Pierre Gasly (Toro Rosso) ont refermé le Top 10.

Les Renault de Daniel Ricciardo et Nico Hülkenberg seulement 12e et 13e, Romain Grosjean (Haas), second représentant français dans le peloton, s'est encore fait sortir dès la Q1 cette année.