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Mercedes de Fangio, Brabham "aspirateur", Ferrari de Schumi... : Élisez la monoplace de vos rêves !

Julien Pereira

Mis à jour 14/05/2020 à 15:54 GMT+2

FORMULE 1 - La F1 fête ses 70 ans ! Pour l'occasion, nous lançons une grande consultation pour que vous nous disiez quelle est la Formule 1 de vos rêves. Ce jeudi, nous vous proposons de choisir votre monoplace préférée parmi une liste de 12 bolides présélectionnés.

La F1 qui vous fait rêver - Voitures

Crédit: Getty Images

A vous de jouer ! Tout au long de la semaine, nous vous proposons d'imaginer la F1 de vos rêves. Comment ? C'est simple. Ce jeudi, nous vous soumettons une liste des monoplaces les plus légendaires de l'histoire. Vous n'avez qu'à cliquer sur votre favorite dans le sondage à retrouver sous ce paragraphe, et tout en bas de l'article. Dès vendredi, nous vous interrogerons sur votre directeur d'écurie fétiche. Viendront ensuite les directeurs technique. Et si vous hésitez, pas de panique : l'article est là pour vous rafraîchir la mémoire.

Mercedes W196

La Mercedes W196 est un mythe. Le tout premier de l'Histoire de la F1. Référence de l'automobile d'avant-guerre, le constructeur allemand prend le train en marche et débarque en 1954 avec un seul objectif : démontrer qu'il est toujours à la pointe de la technologie. Sa monoplace va écraser la concurrence et mener Juan Manuel Fangio vers les titres de 1954 et 1955 avec une particularité : elle est déclinable dans une version carrossée – une nouveauté à l'époque – afin de dominer, aussi, sur les tracés les plus rapides.

Lotus 25

La Lotus 25 est une révolution. Déployée en 1962, au Grand Prix des Pays-Bas, et mise aux mains de l'un des pilotes les plus habiles de ce sport, Jim Clark, elle épate son monde. Et pour cause : elle est la première voiture de course monocoque disputant le Mondial. L'innovation est un pas gigantesque en termes d'allégement et de rigidité des bolides. La Lotus 25 va vivre plus de quatre saisons et permettre à Clark de décrocher deux titres de champion du monde, avant d'être copiée par l'ensemble du plateau.
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Jim Clark (Lotus) au Grand Prix de Belgique 1963

Crédit: Getty Images

Lotus 72

Encore aujourd'hui, les pontons sont des éléments capitaux pour les monoplaces. Devinez qui en est à l'origine ? Colin Chapman, bien sûr, accompagné de son designer Maurice Philippe. Une dizaine d'années après la Lotus 25, le génie britannique met au point la 72 et ses pontons latéraux qui vont chambouler le squelette des F1. Sa carrosserie "pelle à tarte" est un autre progrès aérodynamique notable. Sans concurrence durable, elle va rafler trois titres pilotes (un titre posthume pour Rindt, deux autres pour Fittipaldi) et trois championnats constructeurs entre 1970 et 1975.

Ferrari 312T2

Ferrari est enfin de retour au sommet. Après plus d'une décennie de disette, la Scuderia a retrouvé la place qui doit être la sienne. Grâce à Niki Lauda, bien sûr. Grâce à Mauro Forghieri, aussi. Cette année-là, l'un des plus grands directeurs techniques de la firme italienne a l'idée de disposer la boîte de vitesses de la 312T de manière transversale. Ce choix n'emballe pas franchement l'Autrichien mais ses premiers tours au volant vont le convaincre. Le bolide va évoluer en 312T2 pour s'adapter aux nouveaux règlements et c'est à son volant que Lauda va traverser les enfers, en 1976, avant d'enlever un nouveau sacre l'année suivante.
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Les années 70 : Entre une course à la mort et un retour des enfers, la prise de conscience de la F1

Brabham BT46B

La Brabham BT46B est une formidable preuve qu'il "suffit" d'idées nouvelles pour lutter contre d'autres idées nouvelles. A la fin des années 1970, Lotus a encore redoublé d'imagination pour tirer profit de l'effet de sol. Emmenée par Andretti, sa machine est intouchable. Mais sous la direction de Bernie Ecclestone, l'ingénieur Gordon Murray invente une folie : un ventilateur positionné à l'arrière destiné à aspirer l'air sous la voiture. Surnommée "l'aspirateur", la BT46B est d'abord moquée, notamment par les pilotes Lotus. Finalement, Lauda, à son bord, va humilier Andretti au Grand Prix de Suède 1978. Ce sera la seule sortie de la monoplace, plus jamais autorisée à rouler au Mondial pour des questions réglementaires et politiques.
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John Watson (Brabham) au Grand Prix de Suède 1978

Crédit: Getty Images

McLaren MP4/1

La McLaren MP4/1 est un autre pas de géant vers les F1 d'aujourd'hui. Conçue par le mythique John Barnard, elle est la première monoplace reposant sur un châssis entièrement constitué de fibre de carbone. Même si beaucoup en doutent sur le moment, les gains en matière de rigidité, de poids et de sécurité sont colossaux. Le crash spectaculaire de John Watson à Monza, en 1981, le prouve. Dans la foulée, la formule se répand immédiatement chez tous les autres constructeurs.

Lotus 98T

Contrairement à beaucoup de ses devancières, la Lotus 98T n'a pas été particulièrement révolutionnaire. Extrêmement puissante mais pas toujours très fiable, la monoplace est restée dans les mémoires pour son style, d'abord, mais aussi pour ce qu'elle a été aux mains d'Ayrton Senna, au cours de l'une des saisons les plus excitantes de l'histoire, en 1986.

McLaren MP4/4

Sans elle, nul ne sait si le plus grand duel de pilotes de l'Histoire, qui a opposé Ayrton Senna à Alain Prost, aurait eu la même dimension. La McLaren MP4/4 se résume aisément : première monoplace du duo de techniciens Gordon Murray-Steve Nichols, elle est d'une efficacité aérodynamique hors norme, grâce à une architecture ultra-plate qui a même chamboulé la position de pilotage. Avec ce bijou, les deux légendes vont écraser la saison dans des proportions jamais vues auparavant, se partageant 15 victoires et 15 poles sur 16 possibles, en 1988.
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Williams FW14B

La Williams FW14B ne repose pas sur une, mais sur plusieurs avancées technologiques capitales. Une boîte de vitesses semi-automatique, un contrôle de traction, un anti-blocage de freins et, surtout, une suspension active permettant de gommer et absorber toutes les aspérités de la route… Si la FW14B n'est pas la voiture parfaite, elle s'en rapproche fortement. Avec elle, Nigel Mansell est sur orbite. Le bilan de la monoplace est remarquable : 10 victoires, 15 poles et les deux titres en 1992.

Ferrari F2002

La F2002 s'est fait attendre. Déployée dans un premier temps uniquement pour Michael Schumacher lors de la troisième manche de la saison 2002, la monoplace de la Scuderia est un nouveau produit réussi du trio Brawn (directeur technique) – Martinelli (responsable moteur) – Byrne (responsable châssis). Surdéveloppée sur le plan aéro, considérablement allégée par rapport à la précédente version, bénéficiant d'un centre de gravité abaissé et de pneus Bridgestone "sur mesure", la Ferrari F2002 fait une razzia avec 15 victoires et 11 poles et demeure la voiture la plus dominante de l'ère Schumi.
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Michael Schumacher et Rubens Barrichello (Ferrari) au Grand Prix d'Autriche 2002

Crédit: AFP

Red Bull RB9

A la présentation de la RB9, son concepteur Adrian Newey avait été catégorique : cette monoplace n'était soi-disant qu'une évolution de sa prédécesseure. Oui mais voilà, sa supériorité (notamment sur un tour) était telle qu'elle avait fini par soulever tout un tas d'interrogations, certaines écuries ayant même fini par imaginer une éventuelle mobilité de la partie avant du fond plat pour améliorer sa tenue de route dans les virages. La FIA avait fini par enquêter… en vain. Et l'écurie autrichienne s'était encore gavée, avec 13 victoires, 11 poles et les deux titres.

Mercedes W07

Si l'on ne devait retenir qu'une seule monoplace de l'ère hybride, ce serait celle-ci. La W07 a démontré à quel point Mercedes était capable de faire toujours mieux en partant du presque parfait. Le point fort marquant de cette monoplace ? Son "mode fête", qui permettait à Lewis Hamilton et Nico Rosberg d'élever la puissance moteur en qualification et à certains moments clés, en course. Elle a aussi permis d'offrir l'un des duels les plus marquants de ce siècle, couronnant l'Allemand.
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