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Place au tout-électrique, fin des Accords Concorde : Ecclestone prône le changement de la Formule 1

Julien Pereira

Mis à jour 25/02/2018 à 14:10 GMT+1

FORMULE 1 – Bernie Ecclestone, relégué début 2017 au rang de président d'honneur par Liberty Media, estime que la F1 doit se tourner vers une ère électrique après 2020. Et réclame la fin des Accords Concorde. Rien que cela.

Bernie Ecclestone lors des essais libres du Grand Prix du Brésil, en novembre 2017

Crédit: Getty Images

Il avait, un temps, milité pour l'abandon de moteurs V6 hybrides trop coûteux et pas assez bruyants. Il est désormais convaincu que la Formule 1 doit prendre le virage électrique, dès 2021, puisque la réglementation en vigueur expirera en 2020. Bernie Ecclestone n'en est pas à son premier changement d'opinion, ni à ses premières déclarations surprenantes.
"Nous possédons toujours le nom Formule 1, nous avons toujours des contrats avec des promoteurs… nous faisons des types de voitures différentes, discutons avec les constructeurs et débutons une nouvelle F1 entièrement électrique, une Formule 1 pour l’avenir", a-t-il lancé, dans des propos relayés par The Guardian. Ils [les propriétaires de la F1, NDLR] devraient avoir les couilles de le faire aujourd’hui. Je pense qu’ils devront le faire".

Le bruit ne serait pas un problème, la publicité suffirait aux écuries

Ces derniers mois, la FIA et la F1 ont dévoilé les grandes lignes du plan prévu pour l'après-2020. Elles proposaient notamment l'amélioration du V6 hybride utilisé depuis 2014, via la réduction des coûts ou des sonorités accentuées. Sur ce dernier point, le milliardaire est convaincu que les technologies électriques peuvent apporter des solutions. "On peut faire des voitures très similaires aux F1 et la seule chose qui leur manquerait serait le bruit, a-t-il expliqué. Je ne crois pas que les gens n’inventeraient pas quelque chose qui ferait plus ou moins le bruit des anciennes F1".
Désormais relégué à un statut de président d'honneur par le nouveau propriétaire de la F1, Liberty Media, le Britannique a aussi évoqué la fin des Accords Concorde, qui régissent notamment la répartition des revenus issus des droits commerciaux aux écuries : "Les constructeurs fourniraient eux-mêmes les voitures sans être payés, car ils obtiendraient une publicité immense". Pas sûr que les membres historiques du plateau, comme Ferrari - qui menace déjà de claquer la porte - apprécient cette proposition.
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Bernie Ecclestone au Grand Prix de Bahreïn 2017

Crédit: Getty Images

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