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"Retour à la normale"

ParAFP

Publié 17/07/2006 à 16:00 GMT+2

Après la deuxième victoire de suite de Michael Schumacher (Ferrari), dimanche à Magny-Cours, un constat s'impose pour le patron, Jean Todt : le reste de la saison sera teinté de rouge.

Cette victoire sur les terres de Renault et Michelin constitue-t-elle un bonheur particulier, après une domination trop outrageante pour constituer une référence aux Etats-Unis ?
Jean Todt : Chaque fois que Ferrari gagne, c'est un grand bonheur, surtout lorsqu'on fait 1er et 2e, comme à Indy, un peu moins lorsqu'on fait 1er et 3e comme à Magny-Cours. Mais il ne faut pas faire les difficiles, ce résultat est extraordinaire. Après les qualifications (pole pour Schumacher et 2e position pour son coéquipier Felipe Massa, ndlr), cependant, nous avions la sensation que nous pouvions bien faire. Mais on sait l'importance de la stratégie et de la dégradation des pneus... Finalement, Michael gagne, Felipe termine troisième en perdant sa deuxième place compte-tenu d'une stratégie différente (d'Alonso passé à deux arrêts contre trois aux pilotes Ferrari), c'était un risque mais nous assumons ce risque.
Magny-Cours constitue donc une course de référence ?
J. T. : Nous avons réussi une bonne performance... A Indianapolis, nous dominions beaucoup, ici les adversaires étaient beaucoup plus proches...
Il semble en tout cas qu'Indianapolis n'étais pas un coup isolé.
J. T. : Ceux qui en doutent, il faut qu'ils regardent les classements ! Nous payons cher deux mauvais choix en début de saison. Nous savions qu'il n'y avait aucune raison pour que nous ne soyons pas compétitifs ici (à Magny-Cours). C'est le pays du leader du Championnat constructeurs, de son manufacturier de pneus, le mien aussi ! Mais nous ne faisons pas d'essais privés ici et nous avions de très bons pneus, pas seulement nous, mais Toyota aussi. Malheureusement pour eux - et pour nous - les Toyota ont eu des problèmes de fiabilité qui les ont empêchés de marquer autant de points qu'ils auraient pu.
Ce retournement de situation avec une Ferrari de nouveau devant la Renault ne vous semble-t-il pas irréel ?
J. T. : Au vu de nos résultats dans les années 2000 et surtout en 2004 (17 victoires sur 18 GP, dont 15 pour Schumacher, ndlr), c'est 2005 qui est irréelle (une seule victoire, aux Etats-Unis en l'absence des monoplaces équipées de pneus Michelin). Nous sommes revenus, à une situation normale.
Schumacher aura besoin d'alliés pour remporter le titre pilotes, à commencer par son coéquipier Felipe Massa, également précieux pour le titre constructeurs. Quel va être le rôle de Massa pour les sept grands prix à venir ?
J. T. : Toujours très important. Nous avons deux pilotes, il faut marquer des points avec les deux voitures... Felipe fait du très bon travail.
Comptez-vous également sur le retour en forme des autres écuries équipées de pneus Bridgestone, comme Toyota ?
J. T. : Notre intérêt est d'être devant tout le monde et d'avoir un maximum de voitures entre nous et la concurrence. Mais nous avons affaire à un concurrent extrêmement fort. Ils sont difficiles à battre, mais nous aussi !
Comment estimez-vous les capacités de Ferrari pour les courses à venir, à commencer par le GP d'Allemagne à Hockenheim dans quinze jours, chez Michael Schumacher ?
J. T. : Nous serons rapides à Hockenheim... et partout ailleurs. Mais il y a toujours le risque de commettre une erreur dans le choix de pneus. Nous devons donc faire de notre mieux. Ils (Renault et Alonso) seront forts, mais nous aussi.
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