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Montezemolo attaque

ParAFP

Publié 25/10/2007 à 15:00 GMT+2

L'heure des règlements de comptes... Luca di Montezemolo, président de Ferrari, n'a toujours pas digéré la façon dont la FIA a géré l'affaire d'espionnage dont la Scuderia fût victime cette année.

Le président de Ferrari Luca di Montezemolo s'en est pris mercredi à Bernie Ecclestone, le grand patron de la Formule 1, l'accusant de ne pas avoir pris suffisamment au sérieux l'affaire d'espionnage impliquant McLaren et qui a empoisonné la saison 2007 de F1. "J'ai lu que Bernie Ecclestone a parlé de la couleur de la peau de Lewis Hamilton et que ce serait encore mieux s'il était musulman" , a déclaré Luca di Montezemolo depuis Maranello, le siège de la Scuderia. "Bernie ferait bien de dire à quel point la déshonorante décision du Conseil mondial de la FIA (Fédération internationale de l'automobile) fut humiliante pour tous, à commencer pour lui qui y siégeait".
Le 26 juillet, le Conseil mondial de la FIA, réuni en session extraordinaire dans l'affaire d'espionnage à l'encontre de Ferrari, avait décidé de ne pas sanctionner McLaren, estimant que l'écurie n'avait pas profité des informations confidentielles en possession d'un de ses employés sur la monoplace Ferrari F2007. Cette décision avait provoqué la fureur de la Scuderia, laquelle avait jugé "incompréhensible" l'absence de sanction alors que McLaren avait été reconnu coupable d'avoir obtenu des informations "frauduleusement". En appel le 13 septembre, le Conseil mondial avait cependant décidé de retirer à l'écurie anglaise tous ses points constructeur acquis au cours de la saison, tout en lui infligeant en plus une amende de 100 millions de dollars.
"Empoisonné"
"Cela a été un championnat empoisonné", a continué Luca di Montezemolo. "Nous avons vu des personnes qui ont menti, qui ont amélioré les performances des voitures avec des moyens anti-sportifs (...). Nous avons eu des moments difficiles, mais le plus dur, ce fut la décision du Conseil mondial, une sentence absurde dans laquelle on reconnaissait qu'il y avait eu de la tricherie, mais celle-ci n'était pas mise en évidence dans la décision".
"La sentence était absurde", a-t-il insisté, "et risquait de créer un précédent avec un jockey qui court avec un cheval drogué et qui, à la fin, gagne quand même. J'ai déjà pensé faire disputer le prochain championnat avec un moteur de 8000 cm3. Cela aurait disqualifié l'équipe, mais le pilote aurait quand même gagné".
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