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Räikkönen saura vendredi

ParAFP

Publié 15/11/2007 à 19:00 GMT+1

La décision sur la conformité de l'essence des BMW et Williams au Brésil sera connue vendredi. Ferrari a fustigé jeudi l'attitude procédurière de McLaren, qui espère déposséder Kimi Räikkönen de son titre.

La Fédération internationale automobile (FIA) rendra vendredi à Paris son verdict sur une requête de McLaren-Mercedes, examinée jeudi à Londres et susceptible de remettre en cause le titre de champion du monde des pilotes de F1 du Finlandais Kimi Räikkönen. McLaren-Mercedes conteste la décision des commissaires du Grand Prix du Brésil, le dernier de la saison, d'épargner Williams et BMW, coupables d'infraction au règlement sur le carburant.
Si la commission internationale d'appel de la FIA disqualifiait ces écuries, Nico Rosberg (Williams-Toyota), Robert Kubica et Nick Heidfeld (BMW), pourraient se voir retirer leurs points. Or ils avaient tous terminé devant Lewis Hamilton, 7e. Le Britannique de McLaren-Mercedes, qui a échoué à une longueur de Räikkönen, obtiendrait sur tapis vert les points nécessaires pour ravir le titre au Finlandais de Ferrari.
"Hypocrisie effrénée"
Lors d'une audience de trois heures, tandis que McLaren-Mercedes campait sur ses positions, l'avocat de Ferrari Nigel Totti s'en est pris jeudi à l'"opportunisme éhonté" et à l'"hypocrisie effrénée dénuée d'intégrité" d'une démarche qui consiste à affirmer publiquement qu'on ne souhaite pas récupérer le titre devant les tribunaux, tout en introduisant une procédure.
Il a mis les quatre juges en garde contre "la grave injustice envers M. Räikkönen" s'il se voyait privé de son titre. "Le titre doit être obtenu sur la piste, non dans des cours d'appel", a-t-il tonné. "Tout le monde sait qu'Hamilton était derrière parce qu'il a commis une erreur dans le premier tour. Pas à cause d'un problème de refroidissement de carburant", a argumenté l'homme de loi, rappelant qu'Hamilton avait terminé "sept secondes derrière" la première des monoplaces concernées.
M. Totti a insisté sur l'illogisme qu'il y aurait à retirer des points aux pilotes de BMW et Williams pour une "petite violation du règlement", quand ceux de McLaren-Mercedes, Lewis Hamilton et Fernando Alonso, avaient conservé leur capital pour "un des faits les plus graves jamais évoqués devant le Conseil mondial automobile."
Irrecevabilité
Il évoquait le scandale d'espionnage de Ferrari par McLaren-Mercedes, condamnée à une amende record de 100 millions de dollars (68,4 M EUR) et à l'exclusion du championnat du monde des constructeurs. L'avocat de l'écurie britannique, Ian Mill, a de son côté exhorté la cour à "traiter cette question comme elle le ferait pour n'importe quelle équipe à n'importe quel instant de la saison". "Peu importe que ce soit la dernière course, celle qui décide du titre" , a-t-il plaidé. "En 26 occasions, quand il y a eu violation du règlement (ndlr: lors d'un Grand Prix), l'équipe a été disqualifiée, que la violation ait entraîné un avantage sportif ou pas" et "à chaque fois, il y a eu reclassement" , a affirmé M. Mill.
Tout en contestant la réalité d'une irrégularité, BMW et Williams ont insisté sur l'irrecevabilité juridique de la requête britannique. Un argument susceptible de mettre un terme à l'affaire en épargnant un examen au fond à la FIA, dont le président Max Mosley s'est élevé contre toute modification du classement.
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