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Tests F1 à Montmelo : les pilotes très inquiets de la dégradation des Pirelli

ParF1i

Mis à jour 21/02/2013 à 10:48 GMT+1

Equipes et pilotes repartent de zéro avec les Pirelli, dont le pouvoir de dégradation voulu est accentué par la nature abrasive de la piste de à Montmelo. Après les deux premières journées de roulage, le constat est sans appel pour certains.

La dégradation rapide des Pirelli 2013, voulue par le manufacturier italien pour pimenter les courses, inquiète plusieurs pilotes. Selon Nico Hülkenberg, en piste hier au volant de la Sauber sur le Circuit de Catalunya, à Montmelo, l'usure rapide des pneus complique l'analyse du comportement de la voiture ainsi que l'acquisition de données : "Nous avons du mal à boucler  beaucoup de tours parce que les Pirelli se dégradent rapidement. On peut faire un tour ou deux où l'on sent bien la voiture, puis leur performance chute brutalement. Et puis, nous n'arrivions pas à tirer le meilleur des pneus sur un seul tour lancé. Cela dit, ces difficultés ne signifient pas que ce sera pareil à Melbourne. Si c'est le cas, alors ce sera une loterie ou bien un avantage pour celui qui aura trouvé leur bonne fenêtre d'exploitation."
Daniel Ricciardo, qui a bouclé 70 tours au volant de la STR8, partage le verdict de son collègue allemand : "Je ne suis pas sûr que Pirelli fait exactement ce qu'il avait prévu de faire... J'ai l'impression que toutes les fenêtres d'exploitation des pneus ont changé. Hier, j'ai eu du mal. Il y avait pas mal de dépôt de gomme sur la piste, et quand je suivais des gars qui étaient sur de longs relais, j'avais l'impression qu'ils me jetaient des morceaux de gomme ! Mais il est encore trop tôt pour avoir une idée précise, nous n'exploitons sans doute pas encore correctement les pneus."
Même si Pirelli a prévu d'utiliser les gommes "super tendre" pour le grand prix d'ouverture, à Melbourne, l'Australien ne s'alarme pas : "Je pense que l'an passé, les gars de Pirelli ont fait des choix conservateurs sur certaines courses, c'est donc bien qu'ils changent d'approche. Avoir plus d'arrêts crée davantage d'opportunités et de choix de stratégie. Je ne vais pas critiquer leur approche maintenant. Je ne suis pas sûr qu'il fera aussi froid à Melbourne qu'ici, les pneus devraient fonctionner différemment." L'an dernier, le début de saison avait été marqué par l'importance du facteur pneumatique sur l'indécision des courses (sept vainqueurs lors des sept premiers grands prix).
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