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V6 turbo, V10 atmo, Prost, Alonso : le GP de France, symbole des réussites de Renault

Vous attendez le Grand Prix de France avec impatience ? Renault aussi. Pour les mêmes raisons que vous. Et bien d'autres encore : de sa première victoire en 1979 jusqu'au premier sacre de Fernando Alonso en 2005, le Losange a presque tout réussi sur l'épreuve tricolore. Il y a signé un duel épique, y a fait briller ses révolutions technologiques et le plus grand pilote français de l'histoire.

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Le Siège By Renault
Le Siège By Renault

Carlos Sainz (Renault) au Grand Prix d'Espagne 2018

Crédit: Getty Images

GRAND PRIX DE FRANCE - De l'avènement du turbocompresseur à celui de Fernando Alonso, Renault a écrit quelques-unes des plus belles pages de son histoire et de celle de la Formule 1 sur l'épreuve française. A Prenois, au Castellet ou à Magny-Cours.
Vous attendez le Grand Prix de France avec impatience ? Renault aussi. Pour les mêmes raisons que vous. Et bien d'autres encore : de sa première victoire en 1979 jusqu'au premier sacre de Fernando Alonso en 2005, le Losange a presque tout réussi sur l'épreuve tricolore. Il y a signé un duel épique, y a fait briller ses révolutions technologiques et le plus grand pilote français de l'histoire.
Des cinq succès décrochés par Renault sur les circuits de l'Hexagone, le plus marquant est probablement le premier. En 1979, personne ne prédit la victoire de Jean-Pierre Jabouille sur le circuit de Dijon-Prenois. Avant ce tour de force, le constructeur a cumulé 16 abandons et 3 doubles retraits en 24 grands prix.
En réalité, la firme française s'est lancé un remarquable défi : installer le turbocompresseur, quasi exclusivement utilisé par des camions à l'époque, en compétitions automobiles. D'où les échecs. D'où les moqueries, aussi, des nombreux constructeurs anglais alors engagés en F1, qui finissent par qualifier la RS01 et son V6 turbo 1,5L, si souvent partis en fumée, de « yellow tea pot ». La « théière jaune ».
Les victoires du turbo et celles de Prost
Cette année-là, le Losange a même été plus loin en adoptant un bloc bi-turbo, plus compact et surtout plus intuitif. Puisqu'elle marque alors l'origine de la démocratisation du turbo, la victoire de Jabouille au Grand Prix de France est une révolution autant qu'un tournant pour l'histoire de la Formule 1. Et pourtant. Une fois n'est pas coutume, le vainqueur a recueilli moins d'éloges que les deux autres hommes qui l'ont accompagné sur le podium.
Derrière lui, René Arnoux, son coéquipier chez Renault, et Gilles Villeneuve, pilote Ferrari, se sont livré un duel absolument mémorable, plusieurs tours durant, roues dans roues, cette fois-ci au sens propre. Face à celui qui deviendra une icône de la Scuderia, le Français s'incline. Qu'importe. Par sa performance et son abnégation, il a, lui aussi, grandement participé au week-end presque parfait du Losange.
Il y en a eu d'autres. Surtout dans l'Hexagone. Après une nouvelle saison difficile, Renault propose, en 1981, un moteur plus puissant, toujours turbocompressé, capable de développer 540 chevaux, à un pilote plutôt prometteur : Alain Prost. Malgré une première partie de saison délicate, marquée par six abandons pour un seul podium, en Argentine, celui que l'on ne surnomme pas encore « Le Professeur » a fini par donner une leçon sur la piste humide de Prenois. Et profité d'une course confuse pour décrocher la première victoire de sa carrière.
Le V10, l'autre réussite qui a mené Renault et Alonso aux titres
L'année suivante, alors que Ferrari, Brabham ou encore Toleman ont adopté le moteur turbocompressé, Renault cherche à le rendre plus performant. Mais le progrès passe par les sacrifices. Et le tout nouveau boîtier d'injection électronique pose quelques problèmes de fiabilité. Il n'empêche pas la Régie de réussir le tout premier doublé de son histoire, même si Arnoux refuse de respecter la consigne d'équipe et de laisser gagner son coéquipier.
Prost se venge magnifiquement au Castellet, en 1983. L'EF1 développe maintenant 650 chevaux. En qualification, le pilote de Lorette colle près de 2''5 à son ancien voisin de box, exilé chez Ferrari, et 2''3 à son remplaçant, Eddie Cheever. En course, il s'impose et prend un tour à Arnoux. L'affront de la saison précédente est lavé. Renault devient vice-champion du monde des constructeurs, deux ans avant de se retirer du plateau pour se concentrer sur un rôle de motoriste.
Encore visionnaire, la firme française est l'une des premières à développer le moteur V10 atmosphérique, à la fin des années 80, quand les autres - excepté Honda - se concentrent sur le V8 ou le V12. Elle fait alors gagner Williams (1992, 1993, 1994, 1996, 1997) et Benetton (1995). Et finit par se consacrer elle-même, décrochant les titres Pilotes et Constructeurs pour la première fois de son histoire en 2005, dernière année de la réglementation autorisant le V10, devenu bloc emblématique de la marque. Cerise sur le gâteau, Fernando Alonso s'impose à Magny-Cours. Histoire de perpétuer la tradition.
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