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Formule E: Jean-Eric Vergne "déçu" de sa 3e place mais fier de son équipe

ParAFP

Publié 14/08/2020 à 14:57 GMT+2

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Eurosport

Crédit: Eurosport

"Déçu" de sa troisième place au championnat de Formule E cette saison, le pilote français Jean-Eric Vergne, double champion sortant de la discipline, est cependant fier de son équipe DS Techeetah, championne constructeurs devant des grands noms comme Nissan, Mercedes, BMW, Audi, Porsche ou Jaguar.
"Le sentiment qui domine, c'est la déception", confie-t-il à l'AFP vendredi, au lendemain de la dernière course de la saison à Berlin, où il a manqué la deuxième place du championnat pour un point seulement, après une remontée du fond de grille jusqu'en 7e position.
Ce résultat est pourtant inespéré après une année marquée par la malchance: "Au regard de la saison que j'ai faite, je n'aurais jamais pensé monter sur le podium", reconnaît le pilote de 30 ans.
"Il y a beaucoup de leçons à tirer de cette saison", assène-t-il: "On gagne en tant qu'équipe et on perd en tant qu'équipe, le problème c'est que quand on perd (...) je suis un peu la pointe de l'iceberg, à prendre tout sur la tête, et je pense qu'il y a un peu de travail à faire dans l'équipe pour améliorer certaines choses l'an prochain."
- "J'ai oeuvré à cette équipe" -
Collectivement, l'association entre le constructeur français DS (la marque de PSA spécialisée dans le haut de gamme) et la structure chinoise Techeetah a de nouveau dominé le plateau, avec le titre constructeurs pour la deuxième fois consécutivement et le titre pilotes pour le Portugais Antonio Félix Da Costa.
Un remontant ou une frustration pour Vergne? "Pour le moment, je suis content, nous sommes la meilleure équipe en Formule E et j'ai vraiment oeuvré à cette équipe, raconte-t-il, c'est moi qui suis allé chercher DS, donc je suis extrêmement fier des résultats de cette équipe, on a créé quelque chose d'énorme".
Un "quelque chose" qui permet à cette relativement petite structure de tenir pour l'heure la dragée haute aux puissants constructeurs allemands qui ont lourdement investi dans la discipline.
Pour le Français, cette concurrence entre gros groupes risque d'ailleurs d'avoir une conséquence néfaste à court terme: "Je pense que la Formule E va continuer à grandir année après année, mais qu'il y aura moins de constructeurs dans l'avenir. Quand on met autant d'argent sur la table on s'attend à des résultats, et quand, année après année, on ne gagne pas, je m'attends à ce qu'il y ait des constructeurs qui s'arrêtent".
- Les constructeurs "pris de court" -
A voir, car le championnat de monoplaces 100% électriques, qui bénéficie de son image plus "verte" que la puissante F1, est pour l'instant un bon laboratoire de technologies, comme l'explique Xavier Mestelan Pinon, le directeur de DS Performance: "Les gouvernements ont poussé pour développer les véhicules électriques, les politiques sont allés très vite, les constructeurs ont été pris de court et ils sont maintenant à marche forcée", témoigne-t-il.
"C'est la raison pour laquelle tant de grands constructeurs sont en Formule E, car "C'est une technologie que l'on peut dupliquer sur les véhicules de série (...) Nous sommes un sport auto qui peut accélérer fortement la recherche et développement", assure Mestelan Pinon.
Pour Vergne, passé par Toro Rosso en F1 (2012-2014) et venu à la Formule E "par opportunité de carrière" faute de place dans la catégorie reine, la discipline est devenue le terrain de ses plus beaux exploits. Il lui reste un an de contrat avec DS Techeetah. "Ensuite? On verra", souffle-t-il, laissant l'avenir ouvert.
cpb/pel/jld/ole
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