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Formule Electrique : Une compétition de plus en plus reconnue

ParAFP

Mis à jour 01/12/2017 à 13:53 GMT+1

FORMULE E - D'abord perçu comme une curiosité, la Formule E a désormais trouvé sa place et son identité dans l'univers de la course sur circuit. La saison 4 va encore le montrer.

Lucas Di Grassi (Audi Abt) à l'e Prix de Mexico 2016

Crédit: Getty Images

Alors que sa quatrième saison débute ce week-end à Hong-Kong, le championnat de Formule E, disputé par des monoplaces 100% électriques, profite de son succès grandissant pour attirer certains noms parmi les plus prestigieux du monde de l'automobile. Pour la prochaine saison 2018/2019, Mercedes, Porsche et BMW feront ainsi leur arrivée dans la catégorie en tant que participants à part entière.
"Les constructeurs se battent pour venir, et c'est exactement ce que nous voulons", se réjouit Alejandro Agag, le promoteur de la Formule E. "La Formule E devient le championnat du futur, sauf que cela arrive plus vite que prévu", explique celui qui est aussi le gendre de l'ancien Premier ministre espagnol José Maria Aznar.
Les organisateurs poursuivent une habile stratégie de communication en insistant sur le volet environnemental de la propulsion électrique afin de donner une image de bonne conscience écologique à la discipline. Le Français Jean-Eric Vergne (Techeetah) a ainsi récemment défié à la course au volant de sa monoplace un guépard apprivoisé sur une piste d'atterrisage en Afrique du Sud, pour, selon les auteurs de l'initiative, mettre en lumière cette espèce en danger.
La Formule E a aussi bâti son succès sur des circuits urbains situés dans des mégalopoles, et des idées originales comme le "fan boost", qui permet d'octroyer un avantage en course à trois pilotes choisis par le public au terme d'un vote sur internet. Au calendrier de cette saison 2017/2018, il y a aussi Marrakech, Santiago du Chili, Mexico, Rome, Paris, Berlin, Zurich, Montréal et New-York mais pas Sao Paulo, prévu à l'origine.

Buemi est revanchard

Renault e.dams, qui a remporté le titre des constructeurs depuis la création de la catégorie, sera une nouvelle fois favori pour la dernière saison de l'écurie sous cette appellation. Nissan va en effet prendre la place de Renault à partir de la cinquième saison, la marque au losange privilégiant d'un point de vue marketing son engagement en Formule 1.
En attendant, son pilote vedette, le Suisse Sébastien Buemi, détrôné en juillet à Montréal par le Brésilien Lucas di Grassi (Audi Abt) dans des circonstances houleuses, sera très revanchard. "Nous avons amélioré notre organisation, ce qui était nécessaire notamment face aux gros moyens d'Audi, et l'équipe va continuer à grandir à mesure que le championnat prend de l'ampleur et s'améliore", a souligné le champion 2016, qui s'était imposé à Hong Kong l'an passé.
Le Suédois Felix Rosenqvist (Mahindra) et le Britannique Sam Bird (DS Virgin) entendent bien se mêler à la lutte pour le titre. Néanmoins comme eux, beaucoup de pilotes de Formule E sont également engagés en endurance, ce qui les conduit à manquer parfois certaines courses du championnat - pas encore au top de la rémunération-, comme cela avait été le cas pour Buemi la saison dernière.
Le design de l'ensemble des monoplaces, dotées d'une vitesse de pointe de 230 km/h, a très peu évolué avant une grande refonte prévue la saison prochaine.
On y verra rapidement plus clair sur les forces en présence et le potentiel des 20 pilotes engagés à l'issue des deux courses du 2e ePrix de Hong Kong, organisées samedi et dimanche.
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