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Ryder Cup : les Américains en reconnaissance d'un Albatros technique et "intimidant"

ParAFP

Publié 25/07/2018 à 15:20 GMT+2

RYDER CUP - Un parcours technique et "intimidant", un final difficile entouré de la foule: des golfeurs américains détendus ont eu mi-juillet un avant-goût de l'Albatros, parcours sur lequel ils défieront les Européens lors de la Ryder Cup fin septembre.

Kevin Kisner lors du 1er du British Open à Carnoustie

Crédit: Getty Images

Cinq golfeurs américains - Bubba Watson, Jordan Spieth, Tony Finau, Brian Harman et Kevin Kisner - et leur capitaine Jim Furyk ont effectué une reconnaissance du parcours de Saint-Quentin-en-Yvelines (région parisienne) le week-end du 14 juillet pour se préparer à la compétition qui oppose tous les deux ans douze Américains à douze Européens lors de la Ryder Cup.
Au premier abord, l'Albatros est "visuellement assez intimidant", a décrit Finau, qui devra cependant cravacher pour espérer représenter les Etats-Unis lors de la prestigieuse compétition. Intimidant, l'Albatros l'est avec ses larges bassins d'eau qui l'entrecoupent, en particulier aux quatre derniers trous, propices à des coups décisifs et sans droit à l'erreur. "Beaucoup de choses peuvent se passer aux 15e, 16e, 17e et 18e trous", a expliqué Furyk.
La foule juchée sur les collines qui surplombent le final accentuera la pression. "C'est un incroyable amphithéâtre, j'essaie d'imaginer combien de fans seront rassemblés dans cette zone, ce sera probablement la plus grande scène que nous ayons eue dans n'importe quel tournoi de golf", a continué Furyk.
Un parcours de deuxième coup
L'Albatros nécessite une bonne technique et offre peu d'espace, surtout aux départs des trous 1, 2 et 3, a ajouté Finau. "Mais après, quand tu sors de là, tu te rends compte qu'il y a plus d'espace pour travailler sur le fairway (la zone d'herbe tondue entre le départ et le green, ndlr)", a-t-il poursuivi. L'atterrissage propre de la balle sur le fairway sera l'une des clés de la victoire fin septembre. "J'étais dans le rough (partie d'herbe plus haute qui entoure le fairway, ndlr), et c'était très difficile d'atteindre le green", a raconté Spieth.
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Jordan Spieth - British Open 2018

Crédit: Getty Images

"C'est un parcours de deuxième coup, a abondé Bubba Watson, le seul des joueurs présents lors de la reconnaissance à avoir déjà foulé le gazon de l'Albatros. Le deuxième coup sera le plus exigeant, quand tu as besoin d'atteindre le green." Finau a souligné que ce parcours, "à l'apparence différente" de ceux outre-Atlantique, avec plus d'eau et moins d'arbres, nécessitait d'y jouer plusieurs fois avant une compétition pour bien l'appréhender. Mais Watson a rappelé que, comme lors de tous les tournois de golf, cela se jouera beaucoup sur les putts, balayant ainsi l'idée d'un réel avantage pour des Européens plus habitués au parcours.
Une sorte de camaraderie
Passées les considérations techniques, le gaucher N.14 mondial a affirmé que la première journée de reconnaissance, le 14 juillet, avait surtout permis de "sentir à quoi ressemble une équipe" pour des joueurs "tant habitués à un sport individuel". "Je veux que les gars s'amusent, c'est le premier jour, ils sont fatigués, donc c'est génial de voir une sorte de camaraderie", a expliqué Furyk, en rappelant que trois d'entre eux avaient atterri le matin même en France et souffraient encore du décalage horaire. L'ambiance était très détendue en ce premier jour, les golfeurs se moquaient les uns des autres lorsque certains rataient des coups faciles, sur le green notamment.
Le lendemain, ils voulaient mieux "comprendre le parcours", expliquait Furyk. Ce deuxième jour de reconnaissance s'est effectué à huis clos. Les cinq Américains présents durant ce week-end diront aux absents "à quoi s'attendre", s'est satisfait Furyk, qui ne planifie pas d'autres sessions de reconnaissance avant le tournoi. Jusqu'ici, seuls Justin Thomas et Phil Mickelson avaient joué sur ce parcours cette année. Le premier lors de l'Open de France, terminé à la huitième place fin juin, et le second en solitaire début juillet.
Les joueurs présents pour la reconnaissance ne sont pas encore tous assurés d'intégrer l'équipe américaine. En feront partie les huit premiers du classement Ryder Cup (basé sur leurs résultats depuis 1er janvier 2017) au 12 août, au terme du dernier majeur, l'US PGA. Suivront quatre "choix du capitaine" désignés courant septembre par Furyk. Tiger Woods, la légende aux quatorze majeurs d'ores et déjà vice-capitaine de l'équipe, peut ainsi encore valider son ticket. "Nous avons discuté (...) il essaie toujours de bien jouer et d'intégrer l'équipe en tant que joueur (...) Il est évidemment l'un des meilleurs cerveaux du golf, donc pour nous, il est un atout", a déclaré Furyk.
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