Course 2 : déclarations

Marcus Ericsson (Super Nova, vainqueur) : "C'était sensationnel d'être en haut du podium. Vendredi, je ne pouvais rêver d'une victoire en partant dernier de la Course 1, dernier ! Ça montre qu'il ne faut jamais laisser tomber car tout peut arrive. Si on a une bonne voiture et que l'équipe fait du bon boulot, on peut tout faire ! J'étais vraiment décidé à prendre un super départ, car je savais que si je le faisais, j'aurais la course en main. Je suis parvenu à passer Michael [Herck] au virage N.1. Ensuite, il y a évidemment eu l'énorme crash qui a impliqué mon coéquipier Josef [Kral]. Le plus important est qu'il va bien, ça passé bien avec le résultat. J'ai entendu qu'il souffrait mais qu'il allait. C'est le plus important."

Charles Pic (Arden , 5e) : "Pour une fois, mon départ n'a pas été bon. J'ai failli caler et la distance jusqu'au premier freinage étant grande, plusieurs pilotes ont pu en profiter pour me passer. Je sors 5e du premier virage dans lequel Valerio manque de me percuter. Heureusement, je m'en sors sans dommage et j'ai pu porter une contre-attaque sur Dani Clos quelques centaines de mètres plus loin (…) Quand j'ai attaqué Herck au freinage, mes roues arrières se sont bloquées et j'ai du tirer tout droit dans l'échappatoire. Je me suis alors rendu compte, que nous avions un problème de freins. Je perdais beaucoup de temps et de distance sur les gros freinages (…) Au restart (après l'accident Kral/Gonzalez) , j'ai été gêné par un retardataire qui s'était intercalé entre moi et le 3e. Malgré les drapeaux bleus, Perez ne s'est pas écarté et m'a empêché de pouvoir poursuivre mon combat avec Herck. Maldonado qui était juste derrière moi a pu profiter de mes problèmes de freins pour me passer. C'était flagrant car au moment de son attaque il a pu freiner 10 mètres plus tard que moi. Il n'y avait rien à faire."

Jérôme d'Ambrosio (DAMS, 8e) : "J'ai pris un excellent départ et j'étais 7e dans le premier tour. Malheureusement, j'ai perdu deux positions lorsque la course a repris après la neutralisation par voiture de sécurité. J'ai pu en gagner une, mais le drapeau à damier s'est abattu avant que je puisse progresser davantage. C'est un week-end frustrant, mais j'espère en tirer des enseignements positifs pour la suite de la saison. J'espère également que Josef Kral va bien après son spectaculaire accident."

Ho-Pin Tung (DAMS, 14e) : "Pendant tout le week-end, j'ai souffert d'un certain manque d'adhérence et j'ai rencontré pas mal de survirage. Le circuit de Valence est très technique, il n'offre aucun moment de répit, nous ne disposions que de 30 minutes pour l'apprivoiser en essais libres et nous pensions y être arrivés. Malheureusement, les conditions de piste et la température ont changé avant les qualifications et c'est peut-être ce qui a rendu notre set-up moins efficace. Nous allons essayer de comprendre les raisons de cette contre-performance afin d'être plus forts à Silverstone."

Sam Bird (ART, 10e) : "Je n'ai pas réussi à enclencher la première vitesse au moment du tour de formation. J'ai essayé de changer de rapports plusieurs fois mais je n'avais que le point mort. J'ai été poussé dans les stands et après que l'équipe m'ait poussé pour démarrer j'ai enfin pu sélectionner une vitesse et rejoindre la course à l'arrière du peloton. Après ça, j'ai attaqué du début à la fin pour remonter au classement."

Jules Bianchi (ART, 20e) : "Vietoris m'a violemment percuté par l'arrière au freinage du premier virage et il m'a certainement privé de quelques points. Ce comportement est très décevant et très pénalisant pour les autres."

Frédéric Vasseur (ART, directeur) : "L'enseignement principal de Valence est que Jules [Bianchi] et Sam [Bird] ont été extrêmement compétitifs durant tout le week-end. Leurs manœuvres de dépassement étaient brillantes et les pit stops ont été parfaitement exécutés grâce à l'excellent travail de l'équipe. Il est dommage que Sam ait eu un problème d'embrayage au moment du tour de formation mais il a fait une remontée rapide et intelligente. On ne peut pas en dire autant de certains autres pilotes. Jules a été la victime innocente de l'un d'eux au départ de la seconde course. Nous n'avons pas encore passé la moitié du championnat et je suis sûr qu'avec la qualité qui est la nôtre cette année, tant au niveau individuel que collectif, nous pouvons être des prétendants réguliers à la victoire."