Bruno Martini accepte sa peine de douze mois de prison avec sursis et démissionne

Après la révélation des faits reprochés à Bruno Martini, la justice a condamné mercredi l'ex-international français à 12 mois de prison avec sursis et à une amende de 2.500 euros pour corruption de mineur et enregistrement d'images pédopornographiques. Cette sanction comprend aussi cinq ans d'interdiction d'exercer une activité impliquant un contact avec des mineurs. D'après le parquet de Paris, cité par l'AFP, le président de la Ligue nationale de handball, champion du monde avec les Bleus en 1995 et 2001, a accepté sa peine judiciaire.

En parallèle, la fédération française de handball a publié un communiqué pour appeler l'ancien gardien de but à "démissionner de l’ensemble de ses mandats au sein de la famille du handball et notamment de son rôle de représentant de la LNH au sein du conseil d’administration de la FFHandball et ce jusqu’à la communication définitive des résultats de l’enquête", indique, dans un premier temps, l'instance qui n'a pas caché sa "stupéfaction".

"Dans la droite ligne de sa politique de tolérance zéro qu’elle prône sur le sujet depuis plusieurs années, la FFHandball réaffirme sa détermination à lutter contre toutes formes de violence et entend rappeler qu’elle condamne sévèrement de tels faits, lorsqu’ils sont établis et quelle que soit la personne mise en cause", a-t-elle renchéri. Dans le même temps, les dirigeants de la Ligue ont déclaré "attendre sa probable et souhaitable démission".

Quelques heures plus tard, ce départ a été confirmé par la Ligue nationale de handball (LNH). "Suite à la démission de Bruno Martini, le comité directeur de la Ligue se réunira jeudi 26 janvier pour organiser l'intérim avant l'assemblée générale élective d'ores et déjà programmée le 7 mars prochain", a expliqué la LNH dans un communiqué.