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Bleus : Cinq choses à savoir pour découvrir Valentin Porte, le sauveur de l’équipe de France

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ParEurosport

Mis à jour 25/01/2014 à 10:03 GMT+1

Il y a un an, Valentin Porte était un handballeur anonyme, soupçonné de piston. Ce vendredi, il fut celui qui a rendu la finale de l'Euro possible.

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Crédit: Eurosport

1. Il a réussi le plus beau match de sa carrière vendredi soir

Commençons par le commencement. Celui qui sauve l’équipe de France contre l’Espagne, c’est lui. C’est lui qui a permis à la France d’atteindre la finale (30-27) dans cette équipe où les joueurs ont des titres à ne plus pouvoir les compter : Karabatic, Abalo, Narcisse, Guigou, Omeyer, Sorhaindo, tous étaient là pour le titre olympique, ou encore d’autres conquêtes bien avant. Dans cette équipe, il fait presque tâche si on en juge par le palmarès, lui qui affiche un titre régional avec Torcy, son premier club, comme unique breloque.
Pourtant, c’est lui, le jeune originaire de Versailles qui a été titulaire, et qui est sorti à la 20e minute, pour laisser la place à Jérome Fernandez, le plus beau palmarès du handball français encore actif. Son camarade toulousain, terriblement inoffensif, était sur le parquet au moment du gros coup de mou de l’équipe de France. Alors à sa rentrée, le jeune a dynamité le jeu, lui qui n’avait marqué 8 buts depuis le début de la compétition, en a marqué sept vendredi (dont six dans une bouillante deuxième mi-temps). Le schéma de jeu est simple. L’action démarre sur la gauche, et se termine à droite, sur le Toulousain ou Luc Abalo, lui aussi en état de grâce. Porte relève après coup : "Les Espagnols ont laissé plus d'espace sur le côté droit en pensant qu'on n'était pas capable. Et bien voilà."

2. En Equipe de France, il symbolise le retour de la droite forte.

S’il fallait ressortir une stat de ce match, ce serait celle-ci : la partie droite de l’équipe de France, Valentin Porte et Luc Abalo, a marqué 50% des buts, avec 15 buts sur les 30 de l’équipe. Mieux, les deux ont brillé dans un rôle bien précis. Valentin Porte a été, en marquant à la 33e minute, le déclencheur de la rébellion française, au moment où les Bleus n’avaient pas marqué depuis 9 minutes. Son premier but ? Une roucoulette sublime qui avait déjà assommé les Espagnols en première mi-temps. A eux deux, ils ont marqué 11 des 18 buts français en deuxième période. Des buts qui souvent se sont ressemblés. Bien décalé par Karabatic, excellent chef d’orchestre qui, bien surveillé par ses amis espagnols, a su se faire tout petit pour faire briller ses musiciens, les deux s’en sont donnés à cœur joie pour tenter des un contre un et humilier les gardiens ibères trop faibles avec des buts sublimes et stylés. 

3. Il est un ovni pour le poste  

Il ne fait que 1m90 et 90 kilos. Mais pour un arrière de niveau international qui jouera, dimanche à 17h30, sa première finale d’une grande compétition, cela équivaut à un poids plume, lorsque l’on pense au gabarit d’un Marko Kopljar  (2m11, 108 kilos) ou son collègue Jérome Fernandez (1m99, 106kgs). Mais Valentin Porte n’a pas le physique de l’emploi, tout simplement parce qu’il n’est pas un arrière à l’origine. Ailier droite à Toulouse, Joel Da Silva, son entraineur, l’a employé quelques matches au poste d’arrière, pour dépanner cette saison, lorsque Jérome Fernandez s’est blessé a la main. Coaching gagnant puisque le joueur a été nommé pour le titre de joueur du mois de décembre en LNH. L’idée a plu au Toulousain Claude Onesta.
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Valentin porte

Crédit: Panoramic

4. Il a été décrié par le milieu à ses débuts

Le sélectionneur a dû regarder les matches de son équipe de cœur. S’il y a bien une critique récurrente qui revient sur les épaules du multi-titré Claude Onesta, c’est sa tendance  à sélectionner un peu trop fréquemment des joueurs de son club de cœur. Quand Valentin Porte, ailier moyen de Toulouse, 10e du classement de LNH, a été sélectionné pour le Mondial, les critiques ont fusé. Il est aujourd'hui l'un des rares à surnager.Durant la Golden League, début janvier, le joueur a enchaîné les bons matches, mais s'est blessé. Il n'est revenu qu’au bout de trois matchs lors de cet Euro. Sa blessure oubliée, il a pu briller contre la Biélorussie, où il fut homme du match. Déjà

5. C'est un type franc

La fraicheur du "petit blond" fait du bien à l’équipe de France, avec son jeu de provocation, mais sa fraicheur hors-terrain est tout aussi appréciable. Lors de la défaite de la France contre le Danemark, en début de mois à Bercy, dans le cadre de la Golden League, l’arrière a complètement gâché à 28-28. Trente secondes plus tard, Hensen a marqué le coup franc de la victoire sur la dernière possession. Une bêtise mal appréciée par le joueur, surnommé Tintin  après-match. "Ce soir, je suis vraiment en colère contre moi-même parce que cette dernière action est vraiment de ma responsabilité. Avec tous les joueurs autour de moi, c’est moi qui fais l’erreur, moi le jeune. Je sais qu’ils ne me le reprocheront pas, ils me diront qu’ils ne m’en veulent pas, mais je suis très déçu." Pas sûr quelqu’un lui reproche quelque chose ce soir.
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