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Euro 2020 - Nikola Karabatic : "Si on n'arrive à mettre que 25 buts face au Portugal..."

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 11/01/2020 à 08:44 GMT+1

EURO 2020 - Les Bleus ne se cherchent pas d'excuses. Battus logiquement par les Portugais (25-28) vendredi, à Trondheim (Norvège), lors de leur entrée en lice à l'Euro, Nikola Karabatic et ses coéquipiers ont pris une véritable "claque". Ils seront dos au mur dimanche face à la Norvège. "Il faudra un gros exploit", estime même le joueur du PSG.

Nikola Karabatic (France)

Crédit: Getty Images

Ils étaient pourtant prévenus. Déjà battus par le Portugais en avril dernier, les Bleus ont (re)chuté face à eux ce vendredi, à Trondheim (Norvège), lors de leur entrée en lice à l'Euro. Et difficile de crier au scandale pour Didier Dinart, tant son équipe a littéralement été dépassée par les évènements. "On a pris une claque. C'est dans la lignée de ce qui peut arriver quand on n'est pas à notre niveau et qu'on ne met pas l'engagement nécessaire. Il n'y a pas un responsable, c'est une équipe qui a failli", a reconnu le sélectionneur Didier Dinart.

Trop de ballons perdus

Si "pas grand-chose n'est allé", comme l'a dit le gardien Vincent Gérard, les Français ont surtout été très insuffisants en attaque. La réussite au tir a été relativement faible (63%) mais surtout : les munitions n'ont pas été assez nombreuses à cause des pertes de balles, des marchers et des passages en force. Des cadeaux dont les Portugais ont profité pour se régaler en contre-attaques. "Ils se sont nourris de nos erreurs. Si on n'arrive à mettre que 25 buts face au Portugal on ne peut pas gagner", a expliqué Nikola Karabatic (4 buts), l'un de ceux qui ont surnagé avec Dika Mem (5 buts).
"On n'a pas fait le match qu'il fallait", a lâché Michaël Guigou peu après le coup de sifflet final. "On a buté sur leur changement défensif. On n'a pas su s'adapter, on a eu du déchet et, la spirale une fois lancée, c'était difficile de s'en sortir", confiait quant à lui Cédric Sorhaindo. Le match du rachat, ce sera face à la Norvège, l'un des pays hôtes, dans deux jours.
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Nikola Karabatic n'a pas trouvé la faille face au Portugal

Crédit: Getty Images

Ce n'est pas mission impossible
"On sait qu'on n'a pas le choix et que le match contre la Norvège va être couperet. Ce n'est pas mission impossible, on en a les capacités, mais on joue face au vice-champion du monde chez lui, donc il va falloir un gros exploit", a admis Karabatic. Mais à un peu plus de six mois des Jeux olympiques (pour lesquels les Bleus ne sont pas encore qualifiés) et quelques semaines après l'échec retentissant des filles, éliminées dès le premier tour du Mondial au Japon, le handball français, qui dominait la planète il y a à peine trois ans, est menacé d'un nouveau fiasco.
"On a encore nos chances mais il va vraiment falloir qu'on s'y remette face à la Norvège. On n'a plus le droit à l'erreur (...) Contre la Norvège, ça ne va pas se jouer seulement au niveau stratégique mais dans l'envie et la détermination", a d'ores et déjà prévenu Dinart. Dos au mur, les Bleus ont (déjà) rendez-vous avec leur destin.
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Didier Dinart (sélectionneur de l'équipe de France)

Crédit: Getty Images

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