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Championnat du monde - Les Bleues déjà tournées vers la Suède : "Ce quart s'annonce électrique"

Maxime Battistella

Mis à jour 14/12/2021 à 17:57 GMT+1

CHAMPIONNAT DU MONDE - Forte de sa sixième victoire en six matches acquise lundi soir face à la Russie (33-28), l'équipe de France de handball féminin a trouvé les repères offensifs qui lui manquaient. De quoi aborder avec confiance le quart de finale de ce Mondial contre la Suède, même si les précédentes confrontations, notamment aux Jeux Olympiques, ont été très serrées.

Estelle Nze Minko face à la Russie lors du Mondial 2021 en Espagne

Crédit: Getty Images

Fidèles à leur culture collective, elles avaient surtout impressionné par leur densité défensive depuis le début de ce championnat du monde en Espagne. Mais lundi à Granollers face à la Russie, les joueuses de l'équipe de France de handball ont peut-être trouvé le déclic qu'elles attendaient tant sur le plan offensif. Le score final (33-28) ne trompe pas : elles ont su trouver les enchaînements, la vitesse et la fluidité qui leur manquaient jusqu'ici pour empiler les buts et valider leur sixième victoire en six matches. Un bilan immaculé et de nature à conforter les championnes olympiques dans leur dynamique, alors que se profilent désormais les matches à élimination directe.
Une statistique ne trompe pas sur la variété du jeu offensif tricolore : pas moins de six joueuses ont marqué au moins trois fois avec un taux d'efficacité très intéressant (69 % face au but). Olivier Krumbholz ne s'y est pas trompé, se félicitant de la personnalité de ses joueuses. "On a fait un très bon match, très agréable à suivre, de très belles choses en attaque. En défense, on a toujours été solides, on avait bien décodé leur jeu. On a pu faire tourner et tout le monde a été performant. Avant, les filles étaient peut-être un peu crispées", a-t-il noté.

Foppa a montré l'exemple mais le danger est venu de partout

Symbole de cette explosivité en attaque, Pauletta Foppa a rayonné à son poste de pivot avec 5 réalisations en 6 tentatives et un titre de meilleure joueuse du match. Mais tout le monde a participé, à commencer par les gardiennes et notamment Cléopâtre Darleux dont les longues relances ultra-précises ont égayé la seconde période, montrant que les Bleues étaient aussi patientes dans la construction qu'à l'aise dans le jeu rapide.
Cela tombe bien, la vitesse et les contre-attaques, c'est la spécialité de leurs futures adversaires, les Suédoises. Si elles n'ont jamais décroché la timbale mondiale, ces dernières s'affirment comme une réelle menace. Elles avaient d'ailleurs terminé 4es des Jeux Olympiques de Tokyo, battues par les Françaises en demi-finale (29-27), quelques jours après les avoir tenues en échec en phase de poule (28-28). "Ça s'annonce électrique comme aux Jeux. C'est une équipe en pleine confiance surtout après son match nul contre la Norvège. C'est rapide, c'est très fort physiquement, tout ce qu'on aime", a d'ailleurs acquiescé Allison Pineau, auréolée lundi de sa 270e sélection.

Krumbholz : "Je n'ai jamais perdu contre la Suède, j'espère que ça va continuer"

Les Françaises le savent, une toute autre compétition débutera mercredi avec ce quart de finale, sans droit à l'erreur. Mais invaincues, les championnes olympiques ont assez de certitudes et de confiance pour se projeter sans crainte, tout en respectant leurs futures adversaires. "C'est toujours très difficile de jouer contre la Suède qui attend son heure. On sera là dans l'engagement. On les joue presque à chaque compétition, on les connaît bien. Ce sont des matches qui se gagnent dans les 10 dernières minutes. Personnellement, je n'ai jamais perdu contre la Suède, j'espère que ça va continuer", a encore observé un Olivier Krumbholz conscient de la difficulté de la tâche à venir, mais taquin.
Pour éviter de subir le handball léché techniquement de la Suède, la dimension physique et la capacité des Bleues à mettre de l'impact dans les duels s'annoncent primordiales. Dans cette optique, la revue d'effectif à laquelle a procédé Olivier Krumbholz ce lundi est un atout supplémentaire, tout comme le retour d'une Orlane Kanor qui a inscrit son premier but de la compétition. La profondeur du banc français et la diversité des talents associées à un esprit de corps irréprochable, voilà la recette du triomphe de Tokyo. Et jusqu'ici, elle est appliquée méthodiquement en Espagne. Il est donc urgent de… ne rien changer.
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