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Les Bleues championnes du monde face à la Norvège (23-21)

Babacar Diarra

Mis à jour 17/12/2017 à 20:02 GMT+1

MONDIAL FEMININ - L'équipe de France a remporté le titre en battant la Norvège, championne du monde sortante, sur le score de (23-21), dimanche à Hambourg. Pour la sélection d'Olivier Krumbholz, c'est la deuxième consécration après 2003.

Les Bleues championnes du monde

Crédit: Getty Images

La malédiction des Bleues face à la Norvège a pris fin à l'Arena d'Hambourg. Battues deux fois par la nation scandinave en finale des Mondiaux en 1999 et 2011, les Françaises ont pris le dessus pour remporter l'édition 2017 (23-21). Après le retour d'Olivier Krumbholz en janvier 2016 au poste de sélectionneur, ce sacre récompense la montée en puissance des joueuses qui enchaînent leur troisième podium. Le seul doré donc forcément le plus beau.
Au coup d'envoi, la Norvège débutait cette finale avec la meilleure joueuse du tournoi (Nora Mørk), la meilleure attaque et même un public largement en sa faveur. "On jouait à l'extérieur alors qu'on n'est pas loin de la France", a même regretté Allison Pineau au micro de beIN Sports. Mais l'essentiel était ailleurs, et sur le parquet, la balance a été beaucoup plus équilibrée. Après un break d'entrée (2-0, 2e), les Bleues ont laissé la Norvège tenir le match à cause d'un cumul élevé de ballons perdus mais aussi de la puissance de Nora Mørk. Heureusement, elles ont su s'appuyer sur le socle de leur parcours : la discipline et la solidarité défensive. Et l'écart n'a jamais franchi la barre des trois buts d'écart (4-7, 13e).

Leynaud a pris le dessus sur Mørk

Mieux encore, suite aux entrées de Manon Houette et Laura Flippes, le double changement d'ailières en cours de première période a permis aux Bleues de revenir à égalité. En double infériorité numérique suite à une négligence avec la présence d'une joueuse en trop, les Bleues ont même su tenir pour terminer la première période devant d'une courte tête (11-10, 30e). A mi-parcours, la confiance était donc du côté français bien aidée par les multiples parades d'Amandine Leynaud. Ce sentiment s'est renforcé lorsque Nora Mørk a vu sa confiance s'évaporer après un penalty arrêté par la portière française (32e). Traumatisée, l'arrière droite norvégienne a cédé la responsabilité des jets de 7 mètres suivants à sa partenaire Veronica Kristiansen.
Le mano-à-mano s'est lui poursuivi. La France a pris trois buts d'avance (34e) avant de voir cet avantage fondre sur un but d'Heidi Løke (16-16, 42e), souvent décisive à son poste de pivot dans les deux parties de terrain. Mais la différence dans cette finale s'est faite sur la capacité des Bleues à se relayer pour perturber la défense adverse, là où les Norvégiennes sont souvent passées par le binôme Nora Mørk-Veronica Kristiansen (7 buts chacune).
Ainsi, dans les dix dernières minutes, Orlane Kanor a marqué coup sur coup pour permettre à la France d'égaliser (52e et 54e). Puis, Allison Pineau (4 buts) a doublé son compteur afin d'offrir un break aux Françaises (22-20, 58e). Le passage en force provoqué par la Brestoise devant Stine Oftedal a rapproché les Bleues du Graal (59e). Puis, dans la dernière minute, après le dernier but de Veronica Kristiansen, Alexandra Lacrabère est venu délivrer définitivement ses partenaires (23-21, 60e). "Je suis content pour les anciennes qui avaient joué trois finales pour en perdre autant", a confié soulagé Olivier Krumbholz, le sélectionneur présent lors des trois échecs précédents (1999, 2009, 2011). Le handball français termine l'année comme il l'a commencé avec un sacre mondial face à la Norvège.
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