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Si les Bleues sont en feu, c'est grâce aux Dragonnes de Metz

ParAFP

Mis à jour 15/12/2017 à 19:37 GMT+1

MONDIAL DE HAND FEMININ - Dans la foulée d'un excellent début de saison, six joueuses de Metz font partie de l'équipe de France, opposée à la Suède en demi-finale du Mondial. Les Bleues pourront une nouvelle fois s'appuyer sur l'ossature des Dragonnes, incarnée par Grâce Zaadi ou Manon Houette.

Laurisa Landre lors de France - Paraguay Mondial 2017

Crédit: Getty Images

Les handballeuses françaises surfent sur la vague messine au Mondial en Allemagne et espèrent que la lame les portera jusqu'au titre ce week-end à Hambourg. Première étape : une demi-finale à leur portée, vendredi contre la Suède (20h45).
Sur les 18 Bleues, elles sont six à venir de Metz, soit le tiers du groupe : les ailières Manon Houette et Laura Flippes, les pivots Béatrice Edwige et Laurisa Landre, l'arrière Orlane Kanor et la demi-centre Grâce Zaadi.
Ces six joueuses sont arrivées en Allemagne dans l'euphorie d'un début de saison presque parfait en club. Que ce soit en Ligue des champions ou en Championnat de France, Metz n'a perdu qu'un seul match, contre les Monténégrines de Buducnost. La victoire en quarts de finale (25-22) face à neuf de ces dernières, portant le maillot national, n'en a été que plus savoureuse.
Le sélectionneur Olivier Krumbholz, lui-même de Metz, même s'il n'entraîne pas en club, reconnaît volontiers ce que l'équipe de France doit au champion de la Ligue féminine. "Il faudrait être stupide pour ne pas s'appuyer sur ce que font les Messines. J'ai vu tous leurs matchs à domicile et je les ai repris à la vidéo. J'ai discuté avec Manu (Mayonnade, l'entraîneur) et avec Grâce Zaadi. Non seulement on s'appuie sur les joueuses, mais il y a aussi des mouvements collectifs de Metz qu'on reproduit. On est là pour faire des choses qui marchent", explique-t-il.

Zaadi, "dragonne" en chef

Les "Dragonnes" de Metz ont joué un rôle majeur dans tous les succès français : Edwige par sa défense acharnée, Landre par son activité au coeur de l'arrière-garde adverse (19 buts) et Houette par sa vitesse en contre-attaque (31 buts, meilleur total français). Flippes et Kanor ont eu moins de temps de jeu (cette dernière, toute jeune à 20 ans, fait ses débuts internationaux). Mais c'est surtout Zaadi qui a crevé l'écran.
"La grande bonne nouvelle, c'est la qualité de ce que produit Grâce. On lui a donné les clefs du camion et elle continue avec des performances égales à celle qu'elle fait en club, voire mieux. Elle est vraiment très, très, très bonne", savoure Krumbholz.
Inspirée dans le rôle de chef d'orchestre, Zaadi, 24 ans, est capable aussi de faire la différence toute seule (17 buts). Et son rôle ne se limite pas à l'attaque. "Elle est en réussite au tir et en plus elle a énormément progressé en défense, dit Krumbholz. Elle a du talent, elle a pris confiance. Manu Mayonnade lui a donné beaucoup de responsabilités à Metz. Elle gère ça très bien parce que c'est une fille intelligente".
Leur présence collective n'est pas pour rien dans cette réussite. Au minimum, elle permet d'aller plus vite et de compenser une préparation courte. "Jouer avec ses partenaires de club, ça crée des affinités. Ca prend plus de temps avec les autres", dit Landre. "C'est un atout. Il y a forcément des automatismes", opine Zaadi, dont la relation demi-centre à pivot avec la première fonctionne à merveille.
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Manon Houette

Crédit: Getty Images

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